Étude 04 - Le fruit de l’Esprit est : paix (Romains 5, Éphésiens 2, Matthieu 11)
Copyright © 2010, Bruce N. Cameron,
J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible
Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont
placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
Introduction : La
Bible nous dit dans Galates 5:22 qu’un autre fruit de l’Esprit est la paix. Êtes-vous
en paix dans votre vie ? Êtes-vous en paix avec votre conjoint ? Avec
vos enfants ? Avec votre chef ? Avec votre santé ? Quelle est la
valeur de la paix à vos yeux ? Que paieriez-vous pour l’obtenir ?
Selon vous, que faut-il pour amener la paix dans votre vie ? Débutons
notre étude de la Bible et découvrons ce qu’elle nous enseigne pour obtenir la
paix !
I. La paix
avec Dieu
1. Lisez
Romains 5:1-2. Certaines personnes sont-elles en guerre contre Dieu ?
Pourquoi n’aimeriez-vous plutôt pas être en guerre contre Dieu ? (Je me
souviens d’un couple de comédiens, aujourd’hui tous deux décédés, qui défiaient
ouvertement Dieu dans leur spectacle. Cela me faisait frissonner - quel
comportement dangereux et emprunt de folie.)
a. Ces deux
clowns auxquels je pense défiaient Dieu délibérément. Avons-nous tous déjà défié
Dieu d’une façon ou d’une autre ? (Lisez Romains 5:9-11. À cause de notre
nature pécheresse et de nos péchés personnels, nous étions ennemis du Dieu
parfait et sans péché. Par la foi en le sacrifice de Jésus à notre place, nous
pouvons être en paix avec Dieu.)
2. Lisez Éphésiens
2:13-18. Il faudrait lire le chapitre entier pour avoir une bonne compréhension
de ce texte, mais, selon vous, qui sont ceux qui étaient loin et ceux qui
étaient proches (verset 17) ? (Ceux qui étaient proches étaient le peuple
spécial de Dieu (les Juifs qui voulaient obéir) et ceux qui étaient loin
étaient les Gentils qui ne connaissaient même pas Dieu.)
a. Cela
importe-t-il d’être proche ou loin de Dieu, sommes-nous encore des
"ennemis" ? (Si nous sommes proches ou loin de Dieu selon nos
propres œuvres, nous sommes toujours dans un état de conflit contre Dieu. Le
fait de garder les commandements ne peut pas nous rendre suffisamment bon pour
un Dieu saint. Seul Jésus peut nous apporter la paix.)
b. Que
signifie avoir "accès auprès du Père, dans un même Esprit" (verset
18) ? (Cela signifie que Jésus ne nous a pas seulement réconciliés avec
Dieu, mais que l’Esprit saint ouvre une ligne de communication entre nous et
Dieu.)
3. Vous
souvenez-vous vous être mal comporté en tant qu’enfant, et vous être entendu
dire par votre mère que lorsque votre père rentrerait il vous punirait ?
Comment vous sentiez-vous en attendant avec crainte le retour de votre père ?
a. Pouvez-vous
imaginer un monde dans lequel nous attendons que Dieu nous punisse pour nos
péchés ? (C’est une façon d’être en paix - savoir que Dieu ne vient pas
nous punir.)
II. La paix
dans la vie
1. Quand
j’étais un peu plus âgé, je m’inquiétais des Soviétiques qui pouvaient envoyer
des missiles nucléaires et tous nous faire exploser. (Si vous êtes un lecteur qui
avez habité dans l’ancienne Union Soviétique, vous vous préoccupiez
certainement des missiles américains.) Si vous vous identifiez à cela, à quel
niveau se situait votre préoccupation ?
a. Cette
préoccupation serait-elle comparable au genre de préoccupation que nous pourrions
avoir si Jésus n’était pas mort pour nos péchés ? (Notre monde serait bien
pire si Jésus n’avait pas remporté la bataille sur le péché, mais certains
pourraient dire : "Mon destin final n’est pas quelque chose qui me
préoccupe dans ma vie de tous les jours".)
2. Lisez
Romains 5:3-5. Le fait de souffrir vous préoccupe-t-il ? Si vous avez
tendance à rejeter les problèmes à long terme, qu’en est-il des problèmes
quotidiens qui vous font souffrir ?
a. Lisez à
nouveau Romains 5:2-5. Selon ce texte, quel est le remède aux problèmes de tous
les jours ? (Nous avons l’espérance de la "gloire de Dieu". Non
seulement nous pouvons avoir l’assurance que nous ne serons pas punis pour nos
péchés pardonnés, mais nous avons l’assurance que Dieu nous accueillera dans son
amour et sa gloire. Cette espérance nous donne la paix.)
III. La paix et l’orgueil
1. Lisez
Matthieu 11:28. À qui s’adresse Jésus ? (Si vous lisez le chapitre entier,
vous verrez que Jésus enseigne et prêche parmi le peuple de Galilée.)
a. De quel
type de charge et de fatigue parle Jésus ? (Il s’agit de la charge et du
travail de tout un chacun. Les problèmes rencontrés par "l’homme
moyen", par exemple concernant le conjoint, les enfants, le travail ou la
santé.)
2. Lisez
Matthieu 11:29-30. Si nous nous sentons déjà fatigués et chargés, en quoi cela
va-t-il nous aider que quelqu’un d’autre nous mette une charge supplémentaire -
un joug ? (La charge existe déjà. Le joug sert à déplacer la charge avec
l’aide de quelqu’un d’autre. Jésus nous offre de partager notre charge.)
a. Selon
Matthieu 11:30, quel sera le meilleur résultat du partage de notre charge avec
Jésus ? (Les choses iront bien plus facilement.)
b. Voyons
comment cela se passe. Jésus nous offre-t-il juste de prendre une partie de
notre charge ? Ou alors, s’agit-il de plus que cela ? (Remarquez que
Matthieu 11:29 nous dit qu’une partie du partage de la charge avec Jésus est
l’instruction de sa part.)
c. Pourquoi
Jésus nous dit-il qu’il est doux et humble de cœur ? Quel est le rapport
avec sa capacité à prendre une part de notre charge ?
i. Quelle part
de votre fardeau dans la vie provient d’une volonté d’impressionner les
autres ?
(1) Dans quelle
mesure votre vie serait-elle différente si votre unique but était de promouvoir
le Royaume de Dieu ?
ii. Quelle part
de votre fardeau dans la vie provient d’une attitude dure avec les
autres ?
(1) Dans quelle
mesure votre vie serait-elle différente si vous décidiez d’être gentil avec les
autres ?
d. Jésus
suggère que l’humilité et la douceur apportent la paix dans notre vie. Cela
vous semble-t-il correct ?
i. J’ai entendu
une fois un pasteur raconter une histoire sur la façon dont il avait gardé la
fenêtre de sa voiture fermée un jour de grande chaleur, afin que les autres
automobilistes croient qu’il disposait de l’air conditionné. J’ai dû admettre
que j’avais moi-même fait de même à quelques occasions, lorsque je conduisais
une belle voiture dont l’air climatisé était en panne. Quel stupide orgueil nous
mène à essayer d’impressionner des gens que nous ne connaissons même pas ?
Avez-vous d’autres exemples semblables dans votre vie ?
IV. La paix
avec les gens difficiles
1. Lisez
Romains 12:14-16. Dois-je quitter mon travail ? Je suis un combattant (avocat)
professionnel qui enseigne aux autres (des étudiants en droit) à devenir des
combattants professionnels.
a. Il y a
plusieurs années j’ai remarqué qu’un procureur chrétien terminait ses messages
électroniques par le mot "Blessings"
(formule de politesse qui peut être traduite par "Que Dieu vous bénisse").
J’y ai pensé et ai décidé de suivre son exemple. J’ai alors commencé à faire de
même et ai noté que les nouveaux avocats de la partie adverse semblaient plus
amicaux. Cela rend-il plus fragile la poursuite en justice de leur
client ?
b. Pouvez-vous
vivre en accord avec les autres et encore renforcer ce qui est juste ?
(Toutes mes causes impliquent la défense de la liberté religieuse ou politique.
Je fais de mon mieux pour vivre en accord avec l’avocat de la partie adverse
alors que nous utilisons la procédure autorisée par l’État pour résoudre nos divergences.)
2. Lisez
Romains 12:17-19. Ces instructions s’appliquent-elles au mariage ? S’appliquent-elles
dans notre relation avec nos enfants ?
a. Comment
équilibrez-vous l’application de ce qui est juste et une vie en paix ?
Devrions-nous les équilibrer ? (En tant que professeur, je serais en
"paix" avec les étudiants si j’avais des standards peu élevés en ce
qui concerne leurs performances. Mais des standards peu élevés porteraient
préjudice à leur succès dans l’avenir. Nous devons faire les deux : faire
de notre mieux pour vivre en paix tout en faisant ce qui est juste.)
i. Pourquoi
Romains 12:17 dit : "ce qui est bien devant tous" ? Faire
ce qui est bien est-il sujet à votation ou à un quelconque consensus ? (Il
s’agit d’un conseil pratique. Si vous pensez que quelque chose est juste, mais que
quelqu’un d’autre dans votre église n’est pas d’accord, alors il s’agit d’un
signal d’avertissement que quelque chose est faux dans votre jugement.)
b. J’ai
entendu des chrétiens dire que si vous obéissez à Dieu vous aurez des problèmes
avec le monde. Est-ce vrai ? (Ces textes nous disent que le but est l’harmonie
et la paix. Mon impression générale est que les gens en conflit avec le monde
sont également en conflit avec d’autres chrétiens.)
c. Pourquoi ne
faut-il pas se venger ? Les "mauvais types" me méritent-ils pas
d’être punis ? (Dieu dit que ce n’est pas de notre ressort. Lui-même
punira le mal.)
3. Cher ami,
la Bible nous donne un chemin vers la paix. Voulez-vous, par la puissance de l’Esprit,
l’emprunter dès aujourd’hui ?
V. La semaine
prochaine : Le fruit de l’Esprit est : patience.