Étude 06 - L’expiation symbolisée, première partie (Lévitique 4-6 & 17, Romains 3, 5 & 6)
Copyright © 2008, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les
références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS),
2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre
parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
Introduction : Dimanche dernier j’étais assis sur
un banc, surplombant le lac près de chez moi. Cette soirée tranquille et
magnifique m’a fait penser à Dieu et à ma place dans son monde. J’ai réfléchi à
la raison pour laquelle je crois que Dieu existe, que le christianisme est vrai
et que Jésus est le Messie. Notre étude de cette semaine aborde ces questions.
La raison pour laquelle je crois que Dieu existe est l’ordre que je vois dans
la Création. Le fait d’avoir possédé des voitures et des maisons m’a enseigné
que les choses évoluent de l’ordre vers le désordre, et non l’inverse. Le fait
que Dieu annonce le Messie au travers des symboles de l’expiation, ou
réparation, montre son ordre. Les trois religions principales sur la terre
croient au récit du service du sanctuaire, or seul le christianisme le recoupe
avec Jésus le Messie. Seul le christianisme s’appuie sur ces symboles accomplis
pour le pardon des péchés. Dans ce sens, le christianisme est la religion
logique, consistante et raisonnable. Débutons sans plus attendre cette étude
pour mieux comprendre cela !
I.
Le
chemin depuis le péché
1.
Lisez
Lévitique 5:20-23 (dans certaines traductions, telles
que LSG ou NEG, le chapitre 6 commence à ces versets). Pourquoi tous
ces péchés sont-ils un "sacrilège envers le Seigneur" ? N’est-ce
pas le compatriote qui est lésé ? (Dieu est Celui qui a dit que ces choses
sont mauvaises dans les Dix Commandements. C’est la norme de Dieu qui a été
rompue.)
2.
Lisez
Lévitique 5:24. Quelle est la première étape de rachat du péché sous le système
de l’Ancien Testament ? (Bien que la loi de Dieu ait été transgressée,
Dieu veut que nous restaurions ce que nous avons pris. Nous devons essayer de
réparer les choses. La première étape est d’admettre notre erreur et d’essayer
de faire les choses justes.)
3.
Lisez
Lévitique 5:25. Pourquoi est-il écrit "en réparation" ? Je
pensais que le cinquième rendu en plus constituait déjà une réparation !
Qu’est-il demandé d’autre pour le péché ici ? (Le cinquième était donné à
la personne lésée. Cette réparation-là est pour Dieu.)
a.
Si
l’animal est choisi "d’après la valeur fixée", est-il important qu’il
soit "sans défaut" ? Pourquoi ne pas sacrifier les animaux
"imparfaits" s’ils ont la valeur suffisante pour satisfaire la
réparation ?
b.
Pourquoi
tueriez-vous l’animal ? Vous payez une réparation avec quelque chose qui
est en ordre, pas avec quelque chose de mort ! "Je suis désolé, j’ai
volé vos jantes, voici une batterie morte pour vous dédommager." (Ces deux
éléments requis n’ont pas de sens hors de la compréhension chrétienne du Messie.)
4.
Lisez
Lévitique 5:26. Jusqu’à ce dernier point dans le texte nous avons ce que
j’appellerais un système typique de justice. L’État essaye de tirer du profit
de l’activité criminelle, restaure la victime d’un crime et requiert qu’une
pénalité soit payée à l’État pour le maintient de l’ordre. Qu’ajoute ce texte
d’inhabituel ? (Cela est en rapport avec le dernier point relatif à
l’animal mort. Nous avançons dans quelque chose qui dépasse l’activité
criminelle. Nous abordons maintenant spécifiquement la question du péché.)
a.
Selon
ce texte, qui fait l’expiation ou la réparation ? (Le prêtre fait
l’expiation pour son péché.)
5.
Explorons
davantage cette idée d’expiation. Lisez Lévitique 4:27-31. Qui sacrifie
l’animal ? (La personne qui a péché met sa main sur la tête de l’animal et
le tue.)
a.
Notez
que cela est relatif au péché non-intentionnel. Ce processus vous rendrait-il
plus attentif à ne plus pécher à l’avenir ? (Je détesterais avoir à tuer
un animal. En ce qui me concerne, cela me dissuaderait de pécher.)
b.
Si
vous marchiez avec une personne sage et lui demandiez : "J’ai fait du
tort à quelqu’un, que penses-tu que je dois faire ?" La réponse
serait probablement : "Essaye d’agir de façon juste et ne le refais
plus." Nous avons étudié l’idée de restitution. Le fait de tuer un animal
m’aiderait à ne pas récidiver. Est-ce tout ? Est-ce cela que signifie
l’expiation - décourager les futures mauvaises actions ? Quel élément
important manque-t-il ?
6.
Lisez
Lévitique 17:11-12. Dans ce texte, ainsi que dans le dernier, nous trouvons
toute une discussion sur la prise en charge du sang. Comment le sang
s’intègre-t-il dans ce tableau général ?
a.
Pourquoi
le sang est-il quelque chose qui peut expier ? (Lisez Genèse 2:15-17. Le
résultat du péché est la mort. Dieu dit dans le Lévitique que la vie est dans
le sang. La mort de l’animal se substituait d’une certaine façon à la mort
consécutive au péché de l’humain. Le sang de l’animal expie le péché de la
personne. Il s’agit de quelque chose de tout à fait différent de la restitution
ou de la dissuasion. Nous avons débuté en disant que le péché est un sacrilège
envers Dieu. Il est une violation de sa norme. Celle-ci dit que le péché
aboutit à la mort.)
II.
L’expiation
comme prophétie
1.
Nous
avons considéré précédemment ce qu’une personne sage dirait à quelqu’un qui
aurait fait quelque chose de mal. Je pense qu’il est raisonnable de dire qu’un
sacrifice de sang ne viendra jamais à l’esprit d’une personne sage. Y a-t-il
une quelconque grande religion qui croit aux sacrifices de sang pour des fautes
personnelles ? En existe-t-il qui croient ou enseignent une
expiation ?
2.
Lisez
Romains 3:23-26. Comment la Bible suggère-t-elle que le composant d’expiation
du système du sanctuaire était une préfiguration de Jésus ? (Le système du
sanctuaire a introduit la nouvelle idée selon laquelle le sang de l’animal peut
d’une certaine façon libérer l’humain de son devoir de payer de sa vie pour son
péché. La personne peut éviter la conséquence ultime du péché par l’utilisation
d’un substitut.)
a.
Notez
que Romains 3:25 dit que cette idée d’expiation montre de la
"justice". La voyez-vous de cette façon ? Si j’étais l’avocat
des animaux, j’appellerais ce système de l’injustice.
3.
Le
judaïsme ne pratique plus le sacrifice des animaux parce que le temple a été détruit
et n’a pas été reconstruit. S’agit-il d’une excuse raisonnable pour ne pas
suivre les procédures clairement définies pour éliminer le péché ? (Lisez
Exode 20:24-25. Le sacrifice ne nécessitait pas un temple. Il pouvait être fait
sur un autel de terre ou de pierres.)
4.
Est-ce
que l’islam, qui accepte l’Ancien Testament comme la révélation de Dieu, a
quelque chose qui s’approche de l’expiation par quelqu’un d’autre que le
pécheur ?
5.
Lisez
1 Pierre 1:18-21. Selon Pierre, quelle est la façon courante de rédimer notre
conduite futile ? (Payer une pénalité : de l’argent ou de l’or ou
toute sorte d’argent.)
a.
Comment
votre mauvaise conduite est-elle rédimée ? (Par le sang de Jésus.)
b.
Notez
que Pierre réfère à un agneau sans défaut ni tache. J’ai soulevé cela avant de
dire que cela n’avait aucun sens de façon abstraite. En quoi cela a-t-il du
sens maintenant ? (La raison pour laquelle Dieu exigeait un animal parfait
- sans défaut - était de préfigurer le fait que Jésus, qui a vécu une vie
parfaite, mourrait pour l’expiation de nos péchés.)
c.
Dieu
a-t-il conçu le système du sanctuaire quand il est venu ? (Non. Ce texte
dit que Dieu avait ce plan à l’esprit avant même que le monde ne fût créé. Il a
mis en place le service du sanctuaire comme élément symbolique pour nous
enseigner son plan de salut pour les humains.)
d.
Pourquoi
ne pas avoir simplement établi le sacrifice des animaux ? Pourquoi Jésus
devait-il mourir ? En quoi cela est-il justice ? Si j’étais Dieu,
j’aurais certainement utilisé des animaux de ferme plutôt que mon fils !
(C’est toujours un concept auquel il m’est difficile de m’accrocher de façon
logique. Le père de mon ami, Patrick Stevenson, m’a aidé à mieux comprendre
cela. Si j’avais commis un crime à la hauteur de la mort, je ne pourrais pas offrir
à la cour mon chien ou n’importe quel autre animal. Je ne pourrais pas offrir à
la cour un autre membre de ma famille. La cour exigerait ma vie. Nous sommes
tombés corporellement dans le péché quand Adam et Ève ont péché. Lorsque nous
devenons chrétiens nous devenons "en Christ". Jésus est le
"second Adam" et nous devenons corporellement une part de Jésus qui a
vécu, qui est mort et qui est ressuscité à notre place. Ainsi, nous sommes
morts quand il est mort. Lisez Romains 5:12-19 pour mieux comprendre cela.)
III.
La
vie concrète
1.
Le
fait que Jésus ait expié nos péchés nous donne-t-il la liberté de pécher ?
(Lisez Romains 6:1-2. Lorsque nous sommes morts avec Jésus, nous sommes morts
au péché. Si vous restez en Jésus, vous voulez rester loin du péché.)
a.
Si
le fait de tuer un animal vous dissuaderait de pécher à l’avenir, qu’en est-il
de tuer Jésus ?
2.
Lisez
Psaumes 51:5-6 (dans certaines traductions, telles que LSG ou NEG, la
référence est Psaumes 51:3-4). Quel élément ce texte met-il en
évidence ? (Dieu dit que faire le mal est un péché contre lui. La
confession des péchés se fait à Dieu parce qu’il est le seul qui a été lésé de
façon ultime.)
3.
Lisez
Jacques 5:13-16. Jacques nous dit-il que nous devons confesser nos péchés à
d’autres croyants pour être pardonnés ? Comment cela s’accorde-t-il avec
l’idée que nous péchons contre Dieu quand nous transgressons ses lois ?
(Jacques semble écrire sur la façon dont les croyants peuvent s’entraider à
rester loin du péché. En laissant un croyant de confiance savoir que vous avez
un problème dans un certain domaine, cette personne peut être capable de vous
encourager et de vous conseiller. Ceci peut vous aider à éviter le péché.)
4.
Cher
ami, le christianisme est la religion de la personne qui réfléchit. Si vous
acceptez l’Ancien Testament comme révélation de Dieu pour les humains, tout le
système pour effacer le péché focalise sur un Messie qui vient pour mourir pour
l’expiation de nos péchés. Le christianisme seul accepte cette relation
logique. Voulez-vous vous accrocher à ce que Jésus a fait pour vous ?
Voulez-vous vivre aujourd’hui avec la conviction que Jésus est mort pour vos
péchés ?
IV.
La
semaine prochaine : L’expiation symbolisée, deuxième partie.