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Étude 11 - Leçons supplémentaires (Marc 4 et 6, Matthieu 12)

Copyright © 2008, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Où regardez-vous quand vous conduisez une voiture ? Le pire est de baisser les yeux pour manipuler votre radio, votre téléphone mobile ou votre système de navigation. Cependant, le fait de simplement garder vos yeux fixés sur la route n’est pas suffisant. Vous devez regarder la route suffisamment loin pour anticiper les problèmes. Peut-on comparer le fait d’être disciple à la conduite ? Est-il important de savoir sur quoi nous nous focalisons ? Ouvrons la Bible et découvrons !
 
I.          Les tempêtes soudaines

1.       Lisez Marc 4:35-36. Selon vous, que veut dire le texte quand il nous dit que les disciples ont emmené Jésus "comme il était" ? (Apparemment monter dans le bateau n’est pas comme monter dans votre voiture. En principe, un peu de préparation est nécessaire. Le texte ne dit pas s’il s’agit d’une référence à quelque chose pour flotter, à la nourriture ou aux vêtements. Nous savons juste qu’il manquait une certaine préparation.)

2.       Lisez Marc 4:37. Un commentaire biblique (Barnes Notes) comprend un compte rendu manuscrit des tempêtes qui frappaient la Galilée. Le lac se situe environ 200 mètres en dessous du niveau de la mer. Le terrain aux alentours comporte beaucoup de ravins et d’autres gorges dont les sommets sont beaucoup plus élevés. Ceux-ci agissent comme des entonnoirs pour le vent froid provenant du haut jusqu’à la surface du lac. Il en résulte des tempêtes soudaines et violentes. Les disciples étaient-ils habitués à ces tempêtes ? Étaient-ils des spécialistes de la navigation sur le lac ? (Certainement qu’ils l’étaient, dès lors que plusieurs d’entre eux étaient pêcheurs.)

a.         Que signifient les mots : "déjà il se remplissait" ? (Tellement d’eau était entrée dans le bateau qu’il était sur le point de couler.)

b.         Quels parallèles voyez-vous entre le fait d’être dans un bateau et la vie chrétienne ? (J’aime l’eau. J’aime naviguer. Une des choses que je préfère dans la vie est de naviguer sur des catamarans. Quand le vent souffle vous utilisez toute votre habileté et votre force pour régler les voiles afin d’obtenir la vitesse maximale. Le bateau navigue sur et en travers des vagues. Bien que ce soit un sport sûr, vous pouvez vous noyer. Je pense à l’eau comme étant semblable au monde. Il y a un frisson en cela, mais nous pensons que par notre habileté nous pouvons le maîtriser sans nous noyer. Malheureusement, cette approche de la vie est bien plus dangereuse que la navigation à la voile.)

3.       Lisez Marc 4:38. Les disciples, avec toute leur habileté, leur force et leur jeunesse, étaient-ils prêts au défi qu’était la tempête ? (Non. Ils pensaient qu’ils étaient en danger de noyade.)

a.         Considérez la question que les disciples posent à Jésus. Qu’est-ce qui semble étrange ? Serait-ce la façon dont vous auriez demandé de l’aide ? (L’excuse évidente est : "Aide-nous ou nous allons nous noyer !" Au lieu de cela, ils défient l’attention et l’amour de Jésus à leur égard. L’aspect positif est que cela suggère que Jésus se soucie d’eux. L’aspect négatif est qu’ils suggèrent que Jésus ne s’en préoccupe pas.)

4.       Lisez Marc 4:39-40. Jésus insinue que les disciples n’auraient pas eu peur s’ils avaient eu de la foi. Auraient-ils dû être intrépides dans la tempête ?

a.         Mettez-vous au cœur de cette tempête sauvage ; le bateau coule et vous avez essayé tout ce que vous savez pour l’empêcher de couler. Comment vous sentez-vous de façon naturelle ? (Je soupçonne que Jésus fait référence (du moins en partie) à leur question. La peur est naturelle dans une telle situation. Le problème était qu’ils doutaient de l’attention de Jésus à leur égard. Ils n’ont pas fixé leur regard sur son amour et son attention. Jésus les réprimande parce qu’ils ont eu peur qu’il ne se soucie pas d’eux.)

5.       Lisez Marc 4:41. Avez-vous déjà entendu l’expression : "Prendre une douche froide" ? Cela signifie se calmer. Les disciples avaient peur pendant la tempête et maintenant que Jésus a calmé la tempête ils sont "saisis d’une grande crainte". Pourquoi passent-ils d’une crainte à une autre ?

a.         S’ils ne s’attendaient pas que Jésus calme la tempête, qu’avaient-ils à l’esprit quand ils l’ont réveillé et lui ont demandé : "Nous sommes perdus et tu ne t’en soucies pas ?" (Peut-être voulaient-ils seulement que Jésus les étreigne.)

i.         Quand vous êtes dans de grandes difficultés, savez-vous habituellement exactement ce que vous voulez ?

ii.        Que voulons-nous le plus : quelqu’un qui se soucie de nous ou quelqu’un qui résout le problème ? (Il y a ici quelques enseignements pour des disciples. Premièrement, nous sous-estimons la puissance de Dieu pour nous aider. Nous avons besoin d’avoir une ferme vision de sa puissance. Deuxièmement, si Dieu nous laisse nous mettre dans les difficultés, nous commençons à l’accuser de ne pas se préoccuper de nous. Cette histoire nous enseigne qu’à travers les yeux de la foi nous aurons confiance dans le fait qu’il se soucie de nous. Nous n’en douterons pas. Nous laissons alors le problème à Dieu, quel que soit son choix pour le résoudre.)

6.       Marc raconte l’histoire de la distribution miraculeuse de nourriture à 5'000 personnes, suivie par une autre histoire de tempête en mer. Si vous ne connaissez pas l’histoire de la distribution de nourriture aux 5’000 personnes (à partir de seulement cinq pains et deux poissons), lisez-la dans Marc 6:34-44. Continuons avec la lecture de Marc 6:45-46. Quel genre d’attitude devraient avoir les disciples après la distribution de nourriture aux 5'000 personnes ? (Quelle journée ! Jésus a montré sa puissance de créer de la nourriture.)

7.       Lisez Marc 6:47. Qu’est-ce qui est différent au sujet de cette histoire de mer ? (Jésus n’est pas dans le bateau.)

8.       Lisez Marc 6:48. Après ce grand jour, dans quelle sorte de situation se trouvent les disciples ? (Dans une situation difficile. Il y avait une tempête et ils "avaient beaucoup de peine" à progresser. La quatrième veille correspond à 3 heures du matin. Ils avaient ramé pendant huit ou neuf heures et n’avaient fait que la moitié du chemin sur le lac.)

a.         Votre vie est-elle quelquefois comme cela ? Une très grande expérience spirituelle, suivie d’une expérience dans laquelle vous peinez ?

b.         Que fait Jésus ? (Il les regarde.)

i.         Pourquoi n’intervient-il pas ? Pourquoi les laisser peiner tout ce temps ?

ii.        Pourquoi ne lui demandent-ils pas d’intervenir ? Sur quoi se concentre leur "vision" ?

c.         Lisez à nouveau Marc 6:48. Quand Jésus semble finalement faire quelque chose, nous lisons qu’il "allait les dépasser". Pourquoi Jésus voudrait-il marcher devant eux ? (Jésus les regarde et se soucie d’eux. Il commence à agir sur le problème avant qu’on lui demande de l’aide. Mais il semble qu’il n’interviendra pas sans quelque requête.)

i.         Quel enseignement y a-t-il en cela pour nous ?

9.       Lisez Marc 6:49-50. Les disciples reconnaissent-ils Jésus ? (Non !)

a.         Pourquoi Jésus fait-il cela ? Pourquoi vient-il si près, mais pas assez pour que les disciples puissent le reconnaître ? (Je pense que Jésus attendait qu’ils l’appellent. Il retardait probablement sa venue parce qu’il était sûr qu’ils ne l’appelleraient pas pendant un certain temps - ils continueraient à dépendre d’eux-mêmes. Mais même à ce moment, quand ils sont fatigués et effrayés, ils n’appellent toujours pas Jésus.)

b.         Sur quelle base Jésus les calme-t-il ? (Il a de la compassion et il aide les disciples même s’ils n’ont pas spécifiquement requis son aide. Ils ne regardent toujours pas au bon endroit pour obtenir de l’aide.)

II.        Des histoires de pain

1.       Lisez Marc 6:51-52. Les disciples "n’avaient rien compris à l’affaire des pains". Que n’ont-ils pas compris ? (Remarquez la séquence des évènements ici. Jésus calme la tempête quand il est dans le bateau. Il accomplit ensuite un miracle extraordinaire (donner à manger à 5'000 personnes) auquel ils collaborent. Immédiatement après, ils se retrouvent en grande difficulté. Jésus les regarde, mais ils s’efforcent simplement de surmonter la difficulté. Ils se n’adressent pas à Jésus, mais ce dernier vient à proximité malgré tout. Finalement, ils sont complètement terrifiés et il les sauve. Ils sont stupéfaits parce qu’ils ne comprennent pas "l’affaire des pains".)

a.         Que doivent-ils comprendre au sujet des pains ? (Que Jésus peut gérer un problème dans votre vie. Ils auraient dû le solliciter dès le début du problème. Ils n’auraient pas dû être étonnés qu’il était la solution à leur problème.)

i.         Qu’en est-il de vous ? Quand sollicitez-vous l’aide de Jésus ? Seulement après que vous "ayez peiné" pendant huit ou neuf heures pour le résoudre ? Cela vous prend-il autant de temps pour regarder à Jésus ?

ii.        Jésus attend-il pour vous aider parce qu’il sait que vous ne regarderez pas à lui plus tôt ?

2.       Considérons une autre analogie relative aux pains. Lisez Matthieu 16:1-4. Qu’est-ce que le signe de Jonas ? (Lisez Matthieu 12:39-41. Jésus dit qu’ils ne veulent pas croire qu’il est le Messie, même si cela est évident de part ce qu’il a fait. Ils refusent de croire les évidences qu’ils voient. Leur signe sera sa mort et sa résurrection.)

a.         Qu’en est-il de vous ? Résistez-vous à l’enseignement de Jésus ? Résistez-vous à l’Esprit saint ? Regardez-vous au mauvais endroit ?

3.       Lisez Matthieu 16:5-7. N’êtes-vous pas content que les disciples aient partagé leurs réflexions ?

4.       Lisez Matthieu 16:8-11. Pourquoi Jésus dit : "gens de peu de foi", par opposition à : "gens de peu d’intelligence" ? (Ils pensaient que Jésus leur disait de faire attention de ne pas acheter du pain fait avec du mauvais levain aux Pharisiens et aux Sadducéens. Jésus en a nourri des milliers à partir de rien. Ils n’auraient jamais dû s’inquiéter de l’achat de pain alors qu’ils étaient avec lui. S’ils avaient de la foi, ils n’auraient pas fait ce logique premier faux-pas.)

a.         Lisez Matthieu 16:12. Le levain représente l’impureté ou la corruption. Comparez Lévitique 2:11 avec 1 Corinthiens 5:6-8. Les disciples ont finalement compris. Quel est l’enseignement pour nous aujourd’hui ? (Combien de fois tirons-nous une fausse conclusion parce que nous n’abordons pas nos problèmes à travers les yeux de la foi. Au lieu de garder notre regard sur Dieu, nous gardons notre regard sur des choses banales qu’il fournira - telle que le pain.)

5.       Cher ami, voulez-vous ajuster votre vision pour que vous regardiez chaque problème à travers les yeux de la foi ? Voulez-vous vous concentrer sur les choses spirituelles plutôt que sur les choses matérielles ?Cher ami, voulez-vous ajuster votre vision pour que vous regardiez chaque problème à travers les yeux de la foi ? Voulez-vous vous concentrer sur les choses spirituelles plutôt que sur les choses matérielles ?

III.              La semaine prochaine : Mission et mandat.