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Étude 06 – La postérité d’Abraham (Deutéronome 7, Galates 3)

Copyright © 2021, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : La semaine dernière, nous avons abordé la question de savoir si et pourquoi Dieu a choisi un certain groupe de personnes pour être ses messagers spéciaux dans le monde. La Bible révèle que Dieu a choisi Israël pour être son « partenaire d’alliance ». Cette semaine, nous approfondissons la question de savoir ce que cela signifie pour Israël. Dieu a-t-il des messagers spéciaux aujourd’hui ? Si Dieu a des messagers spéciaux aujourd’hui, qui sont-ils ? S’agit-il d’une fonction que nous souhaitons ? S’agit-il d’une fonction que nous pouvons avoir ? Débutons notre étude et ouvrons la Bible pour en savoir davantage !
 
I.  L’alliance avec Israël
 
1.     Lisez Deutéronome 7.1-3. Est-ce ainsi que vous élaboreriez un plan pour évangéliser la société ?
 
a.      Lorsque j’étais adolescent, mon Église a créé un « centre de jeunesse » pour les adolescents de l’Église et de la ville. Cette idée a suscité une certaine controverse. Comment évalueriez-vous cette idée si vous n’aviez que ce texte à prendre en compte ?
 
2.     Lisez Deutéronome 7.4-6. Quelle est la raison de la directive de Dieu de détruire, plutôt que de convertir, la société dans laquelle entraient les Israélites ? (Dieu dit : « Je vous ai choisis pour être mon peuple spécial. Vous n’allez pas les convertir, ce sont eux qui vont vous convertir. »)
 
a.      Ces versets semblent tellement éloignés des commandements du Nouveau Testament et de l’image que nous nous faisons d’un Dieu aimant. Comment expliquer ces textes dans le contexte plus large de la Bible ? (Nous n’avons pas besoin de chercher bien loin. Lisez Deutéronome 7.9-10. Il y a un temps pour le jugement, un temps que Dieu seul connaît. Lorsque ce moment arrive, la possibilité de se convertir est terminée et le temps du jugement de Dieu est arrivé. Dieu, dans sa sagesse, savait que le temps du jugement, et non de la conversion, était venu pour les gens qui vivaient dans la région.)
 
3.     Les récits du livre de l’Exode nous apprennent que les Israélites ont péché. Pourquoi bénéficient-ils d’un « traitement de faveur » ? Pourquoi Dieu les a-t-il choisis pour être son peuple spécial plutôt que ces autres pécheurs ? (Lisez Deutéronome 7.7-8. Dieu dit que c’est à cause des alliances (les contrats, les promesses) qu’il a faites à leurs ancêtres qu’ils ont été choisis.)
 
4.     Jusqu’où va le fait d’avoir des bons parents ? Le peuple spécial de Dieu peut-il continuer à pécher et à espérer être favorisé ? Lisez Deutéronome 7.11-15. Que nous disent ces versets sur la possibilité d’être exclu du groupe ? (Le verset 12 commence par : « Si vous êtes attentifs à ces règles, si vous veillez à les mettre en pratique ». La promesse était conditionnée par l’obéissance.)
 
5.     Parcourez Deutéronome 28 et gardez les yeux ouverts lorsque vous arrivez au versets 15 et suivants. Les « partenaires de l’alliance » de Dieu étaient-ils autorisés à continuer à pécher sans subir de conséquences négatives ?
 
a.      Voudriez-vous de cette alliance aujourd’hui ? Si elle vous était proposée, l’accepteriez-vous ?
 
6.     Lisez Jérémie 11.6-8. Dieu ne mettait-il que de la peur dans leur cœur quand il parlait de la possibilité de malédictions ? Dieu était-il sérieux quant à l’obéissance ? (Dieu a très clairement imposé à son peuple la partie « inconvénient » de l’accord.)
 
7.     Il y a aujourd’hui une grande controverse sur la question de savoir si Dieu va finalement accomplir ses promesses de l’ancienne alliance à l’Israël d’aujourd’hui. Qu’en pensez-vous, l’offre faite à Israël est-elle toujours valable ?
 
a.      Que suggèrent les textes que nous venons de lire ? (En supposant que cette offre soit toujours valable, elle est clairement conditionnée par l’obéissance.)
 
b.      Examinons d’autres textes à ce sujet. Lisez Ésaïe 4.3 et Sophonie 3.12-13. Que suggèrent ces textes sur l’accomplissement final de ces promesses ? (Ils suggèrent que certains membres du peuple de Dieu ont été fidèles et que Dieu les a bénis.)
 
II.  L’alliance avec nous
 
1.     Examinons à nouveau Deutéronome 7.12-15. Remarquez la portée époustouflante de l’alliance. Nous avons brièvement abordé la question de savoir si vous voudriez aujourd’hui entrer dans l’alliance que Dieu a offerte à Israël.
 
a.      Cette alliance est-elle disponible pour nous aujourd’hui ?
 
b.      Pouvons-nous être choisis ?
 
c.      Avons-nous été choisis ? (Lisez Galates 3.29. C’est ce dont nous avons discuté la semaine dernière. Si vous acceptez Jésus, alors vous faites partie du « groupe de faveur » – un groupe qui ne fait pas de distinctions basées sur la race, la richesse ou le sexe (voir Galates 3.28).)
 
2.     Quelles « distinctions » sont faites dans ce groupe ? (Les distinctions semblent être basées sur l’obéissance. Obéissez, soyez bénis. Désobéissez, soyez maudits.)
 
a.      Mon cœur se demande immédiatement : « Qu’en est-il des bonnes personnes à qui il arrive de mauvaises choses ? » « Qu’en est-il de mes amis qui ont eu un cancer ? » L’idée de Deutéronome 28 « obéis, sois béni ; désobéis, sois maudit » est-elle contredite par ce que nous voyons ?
 
b.      Devons-nous décider de la règle biblique en fonction de ce que nous voyons ? Ou bien, devons-nous décider de ce qu’est la règle biblique en comparant les textes bibliques, et non les expériences de vie ? (Deutéronome 28 et des textes similaires montrent la souveraineté de Dieu. Si nous croyons que Dieu est comme un parent pour nous, si nous croyons que Dieu dirige tout (malgré le problème du péché), alors nous devons croire que Dieu arrange ce qui arrive dans nos vies pour notre bien. Nous savons aussi qu’il a promis de détruire le péché et les pécheurs. En fin de compte, lorsque le problème du péché aura été vaincu, il nous donnera la pleine bénédiction qu’il désire pour nous. La « fin du jeu » est que les justes seront bénis et que les méchants seront maudits par la peine ultime – la mort éternelle.)
 
3.     Toute cette discussion sur les « anciennes alliances » qui s’appliquent à nous rend sans doute nerveux certains lecteurs. Que dire, me direz-vous, des commentaires de Paul sur la « nouvelle alliance » ? Lisons Galates 4.24-26. Qu’ajoutent ces versets à notre discussion jusqu’à présent ? Suggèrent-ils que nous faisons fausse route ?
 
a.      Lisez 2 Corinthiens 3.7-8. Comment les Dix Commandements peuvent-ils être qualifiés de « texte écrit [qui] a pour résultat de mener à la mort » ? Ne venons-nous pas d’apprendre que l’obéissance apportait de grandes bénédictions ?
 
4.     Lisez Romains 8.3-4. Qu’est-ce qui a été ajouté à l’équation dans la « nouvelle alliance » ? Quel élément supplémentaire existe-t-il ? (Dieu soit loué ! Il a envoyé son Fils pour obéir à la loi et ainsi remplir cette exigence pour nous.)
 
a.      Que suggère le verset 4 à propos de notre obligation permanente d’obéir en vertu de l’alliance ?
 
5.     Lisez Romains 4.16-17. Dans quelle mesure la promesse de l’alliance faite à Abraham a-t-elle varié par rapport à la promesse de l’alliance qui nous est faite ? (Lisez Romains 4.18-25.)
 
6.     J’ai demandé précédemment si ce que nous observions dans la vie sapait notre confiance dans ce que Dieu dit de son alliance. En regardant autour de vous, quelle est la qualité de vie de ceux qui obéissent à Dieu ? (Je considère que la première raison pour obéir est d’ordre pratique – Dieu a établi ces règles pour que nous ayons une meilleure vie. Je ne pense pas que le but de Dieu en créant la loi était d’être un instrument de mesure pour nous juger. Mon point de vue correspond parfaitement à un Dieu d’amour.)
 
7.     Cher/ère ami(e), la promesse de l’alliance de Dieu n’a jamais changé. Abraham a reçu une promesse « impossible », quelque chose que lui et sa femme ne pouvaient pas accomplir dans leur vieillesse. Mais Abraham a cru et Dieu a fait l’impossible pour lui. Cela lui a été « crédité comme justice ». Il en va de même pour nous aujourd’hui. Nous ne pouvons pas accomplir la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, cela a été fait en notre nom. Cela change-t-il le reste de l’alliance ? Non. Il est toujours vrai que Dieu est souverain et qu’il récompensera la fidélité et détruira les infidèles. Notre Dieu souverain sait que l’obéissance à ses commandements rend la vie plus agréable. La question qui se pose à vous aujourd’hui est la suivante : allez-vous entrer dans une relation d’alliance avec Lui ?
 
III.    La semaine prochaine : L’alliance au Sinaï.