Étude 07 – L’honnêteté envers Dieu (Luc 16, Actes 5, Malachie 3)
Copyright © 2018, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
Introduction : Il y a plusieurs années j’ai rencontré un groupe d’enseignants de l’école publique qui voulaient examiner ce qu’il fallait faire pour obtenir un arrangement religieux lié à l’emploi. Ils avaient des objections religieuses à soutenir un syndicat. La réponse courte était qu’ils devaient parler de leurs croyances religieuses au syndicat, et demander de pouvoir verser la cotisation du syndicat à une œuvre de charité agréée par le syndicat. Quand les enseignants sont arrivés au lieu de rendez-vous, j’ai remarqué que l’un d’entre eux avait une magnifique Cadillac neuve. Plus tard, le propriétaire de la Cadillac a demandé si un arrangement religieux signifiait qu’il devrait quitter le syndicat. J’étais étonné, comment pouvez-vous avoir des objections religieuses à l’encontre d’une organisation, tout en voulant en rester membre ? Le mystère s’est résolu quand il a dit qu’il devait rester membre afin de bénéficier d’une assurance auto à bas prix ! Sa foi avait un prix, et ce prix était la différence de coût de son assurance. Réfléchissez si la malhonnêteté met à prix votre foi. Voyons comment la Bible définit la malhonnêteté.
I. La définition de la malhonnêteté
1. Lisez Luc 16.10-11. Rappelez-vous que nous avons précédemment discuté en détail l’histoire qui définit le contexte de cette déclaration. Relisons cette histoire afin d’être tous à la même page. Lisez Luc 16.1-8. Si nous définissons la malhonnêteté comme le simple fait de ne pas tromper les gens, alors il semble que nous avons besoin d’une nouvelle définition, n’est-ce pas ? Jésus semble recommander la tromperie !
a. À la lumière de l’histoire de l’intendant infidèle, comment définiriez-vous maintenant la malhonnêteté ? (Ne pas être malin avec l’argent de Dieu. Manquer de bon sens.)
b. Réfléchissons à certaines choses que j’ai remarquées. Les hôpitaux associés à mon église emploient des managers qui sont parfois payés dix fois ce qu’un administrateur d’église est payé. Trouvez-vous cela juste ? Est-ce honnête ?
i. J’ai aussi observé que, lorsqu’une une entreprise est confiée à l’église, elle décline et cesse ses activités. Pour quelle raison quand un membre d’église possède l’entreprise, celle-ci prospère, tandis que quand elle est donnée à l’église, elle décline ? (Il me semble qu’en payant des salaires élevés à des experts on s’assure que les hôpitaux prospèrent (en supposant qu’ils prospèrent réellement). Il me semble également que céder une entreprise à des gens qui ne sont pas des experts (et qui ne reçoivent pas les salaires des experts), avec pour conséquence qu’elle décline est malhonnête – selon la définition issue de la parabole de Jésus sur l’intendant infidèle.)
ii. Certaines choses ne sont-elles qu’une « question de simple honnêteté » ? (L’honnêteté qu’enseigne Jésus, dans le contexte donné, n’est pas une question simple. Il s’agit d’une question d’une gestion compétente des biens pour faire avancer le règne de Dieu, plutôt qu’une question d’escroquerie.)
II. La malhonnêteté spirituelle
1. Lisez Actes 5.1-2. Y a-t-il quelque chose de malhonnête dans l’histoire jusqu’ici ? (Non.)
2. Lisez Actes 5.3-5. Quelle est la malhonnêteté, et qu’est-ce qui n’est pas malhonnête ? (Ce qui n’est pas malhonnête est de garder une partie de l’argent de la propriété, et de donner le reste à Dieu. Ce qui est malhonnête est de mentir en disant donner l’entier du montant de la vente à Dieu.)
a. Qu’est-ce qui a motivé Ananias et Saphira à s’engager dans ce mensonge ? (Lisez Actes 4.32-35. Ils voulaient passer pour aussi saints et engagés que les autres. Mis ensemble, ces textes montrent qu’il n’était demandé à personne de vendre leurs terrains ou maisons, mais certains l’ont fait.)
i. Appelleriez-vous cela un péché d’orgueil ? Ou alors de la cupidité ?
ii. S’agit-il d’une sorte de malhonnêteté ?
iii. Est-ce que toute tentative de votre part de paraître plus saint(e) ou engagé(e) que vous ne l’êtes réellement est un péché ?
3. Lisez Actes 5.7-11. Selon Pierre, quel est le péché ici ? (« Comment avez-vous pu vous accorder pour provoquer l’Esprit du Seigneur ? »)
a. De quelle façon testaient-ils l’Esprit saint ? L’Esprit saint connaît la vérité, ainsi il n’a pas été trompé.)
b. Notez que Actes 5.4 dit également que le péché ici est de mentir à Dieu. Comment pouvez-vous mentir à Celui qui connaît toute chose ?
4. Lisez Jean 12.4-6. Si le fait de prendre l’argent et de dénaturer votre sainteté est un péché, alors pourquoi Judas n’a-t-il pas été frappé à mort pour ce qui est rapporté dans ces versets ?
5. Sautons quelques versets de Actes 5 pour voir si nous pouvons mieux discerner le péché qui a causé la mort d’Ananias et de Saphira. Lisez Actes 5.12, 14-16. Pourquoi les gens sont-ils guéris même quand la seule implication est l’ombre de Pierre qui les couvre ? (C’est la puissance de l’Esprit saint. C’est la croyance en la puissance de l’Esprit saint.)
a. Est-ce qu’Ananias et Saphira croyaient en l’Esprit saint ? (Non. Ils n’ont pas pu croire en la puissance de l’Esprit saint, sinon ils auraient su qu’ils ne pouvaient pas lui mentir. Je pense que c’est au cœur de la raison pour laquelle le jugement s’est exécuté sur eux immédiatement. Ils pensaient si peu à l’Esprit saint qu’ils croyaient pouvoir le tromper, lui et ses agents les apôtres, au moment où l’Esprit saint œuvrait avec une très grande puissance.)
III. La puissance de la dîme
1. Lisez Lévitique 27.30-34. Le dernier verset dit que ces commandements ont été donnés pour les Israélites. S’appliquent-ils à nous aujourd’hui ?
2. Lisez Hébreux 7.5. Qui a droit à la dîme ? (Les descendants de Lévi.)
a. A-t-on ces descendants ici aujourd’hui ?
3. Lisez Hébreux 7.1-2 et Hébreux 7.6-10. Quel lien y a-t-il entre la dîme d’Abraham et le système du sanctuaire, les Lévites, ou les commandements du Sinaï ? (Il n’y a aucun lien, à l’exception du fait qu’Abraham était l’ancêtre de Lévi, et qu’Abraham payait une dîme à Melchisédek.)
a. Que nous suggère cela aujourd’hui ? (Cela suggère que c’est une bonne idée de payer une dîme, que nous avons un exemple de paiement de dîme qui n’est pas lié au service du sanctuaire.)
4. Lisez Malachie 3.8-11. Croyez-vous ce que Dieu dit au sujet des bénédictions en payant la dîme ?
a. Si vous ne croyez pas, êtes-vous dans le même bateau qu’Ananias et Saphira ?
5. Focalisons-nous sur Malachie 3.10-11 comme une offre d’investissement. Disons qu’un courtier en immobilier vienne vers vous et vous dise que si vous investissez 10% de votre portefeuille sur ce fond unique, il vous rapportera un montant illimité. Que diriez-vous ? Que diriez-vous si le courtier est dans le marché immobilier depuis toujours et qu’il a une parfaite réputation ? (Allons-y ! C’est une offre incroyable !)
a. Maintenant, supposez que des enfants d’une personne très riche viennent vers vous en se plaignant que leur père leur a fait investir dans ce programme. Suggéreriez-vous qu’ils cherchent une échappatoire pour éviter cet investissement ? Ou qu’ils trouvent une autre interprétation des directives du père ? (N’importe qui ayant du bon sens, qui est malin, dirait « Tu te fiches de moi ? Tu ne veux pas devenir plus riche ? » Je pense que le point le plus critique n’est pas de savoir si la dîme est actuelle aujourd’hui. La question est : qui ne tirerait pas avantage de cette offre ? Surtout quand le revers de la médaille pourrait signifier voler Dieu ?)
b. Pas plus tard que cette semaine quelqu’un a mentionné que le fait de payer la dîme ne lui avait jamais semblé avantageux. Que lui répondriez-vous ? (Dans Malachie 3.10 Dieu nous invite à le « mettre à l’épreuve ». Cela me fait douter de l’exactitude de l’affirmation « d’aucun avantage ». Dans ma vie, j’ai expérimenté des très grands avantages !)
6. Lisez Malachie 3.13-16. Si vous doutez que Dieu vous récompense de votre fidélité, pourquoi ne pas créer un « livre d’évocation » pour vous rappeler ses bénédictions ? Gardez-le à jour !
7. Lisez Malachie 3.12. Vous sentez-vous heureux(se) en donnant des cadeaux aux autres ?
a. Si vous aviez une nation de donneurs de cadeaux, appelleriez-vous cela un « pays de délices » ? (Le problème est notre attitude en payant la dîme. Si vous voyez cela comme un fardeau et une réduction de votre revenu, alors vous avez complètement manqué l’enseignement de Dieu. La générosité n’élève pas seulement l’esprit et ne vous rend pas seulement heureux(se), elle vous rend également plus riche.)
8. Cher(ère) ami(e), commencez-vous à voir que « l’honnêteté envers Dieu » n’est pas simplement d’éviter de mentir ? Il s’agit d’une question d’excellence dans la gestion de ses affaires. C’est une croyance dans la puissance et dans l’autorité de l’Esprit saint. C’est une attitude de générosité qui reflète les bénédictions dans votre vie. Pourquoi ne pas demander à l’Esprit saint, maintenant, de changer votre cœur pour embrasser les bénédictions de la générosité ?
IV. La semaine prochaine : L’impact de la dîme.