Copyright © 2021, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.

Introduction : Qu’attend Dieu de vous lorsque vous êtes en contact avec d’autres personnes ? Est-il possible d’aller à l’église chaque semaine, de connaître la Bible, et néanmoins de complètement échouer à suivre Dieu dans la pratique ? Comment diffusons-nous l’amour dans notre vie quotidienne ? Est-ce que « l’amour dur » est une bonne façon de répandre l’amour ? Entamons notre étude et découvrons ce qu’Ésaïe a à nous dire !

 

I.  L’ardeur au travail
 

1.     Lisez Ésaïe 58.1. Dieu a un message pour le peuple. Est-ce un message positif ou négatif ? (Négatif. Le message est que le peuple est rebelle et dans le péché.)

 

2.     Lisez Ésaïe 58.2. En quoi cela est-il cohérent avec la rébellion ? (Cela semble dire que ces gens sont des lecteurs de la Bible. Ils veulent apprendre à mieux connaître Dieu.)

 

a.      Ces gens ont-ils voulu suivre Dieu ? (Le verset 2 nous dit qu’ils voulaient que Dieu prenne des décisions dans leurs vies.)

 

b.      Comment ceux qui sont avides de mieux connaître Dieu, ceux qui désirent que Dieu prenne les décisions dans leurs vies, peuvent-ils également être des rebelles ?

 

c.      Selon vous, quelle est la raison pour laquelle ce peuple échoue à suivre Dieu correctement ? (Le verset 2 répète à deux reprises « ils désirent ».)

 

II.  Les œuvres qui comptent
 

1.     Lisez Ésaïe 58.3. Que pensez-vous de ceux qui font de bonnes œuvres pour être (bien) vus ?

 

a.      Et s’ils font de bonnes œuvres afin d’être (bien) vus de Dieu ?

 

b.      Quel problème voyez-vous émerger avec ces gens-là ? (Il est évident qu’ils ne suivent pas Dieu, car ils sont focalisés sur le fait de faire des « bonnes affaires ». Leur « désir » de suivre Dieu se transforme en désir de faire ce qu’ils veulent.)

 

i.       Le mot hébreu traduit par « malmener » reflète le fait de harceler les travailleurs, d’être dur avec eux et de leur prendre trop de choses. Cela est-il cohérent avec l’affirmation selon laquelle ils cherchent à obtenir de Dieu des décisions justes ?
 

2.     Lisez Ésaïe 58.4. Maintenant que vous savez que ces gens exploitent ceux qui se trouvent sous leur contrôle, qu’ils se querellent et se brouillent, regardez à nouveau le verset 2, selon lequel ils désiraient connaître Dieu et faire qui est juste. Comment toutes ces affirmations peuvent-elles être vraies ? (Notez à nouveau que le verset 2 dit qu’ils « désirent ». Ce n’est qu’une apparence d’être désireux. Bien que ces gens recherchent Dieu, les leçons qu’ils apprennent ne sont pas mises en pratique dans les questions importantes de la vie.)

 

a.      Comment décririez-vous ces gens ? (Hypocrites. Ce qu’ils connaissent de Dieu n’apporte aucun changement dans leur vie.)

 

b.      Qu’en est-il de vous – votre connaissance de la Bible a-t-elle changé votre façon de vivre ?

 

c.      Dans ces études, je suis souvent critique envers ceux qui se concentrent sur les œuvres lorsqu’ils parlent du salut. Que nous apprennent ces versets sur les œuvres ? (Les œuvres ne méritent pas le salut, mais elles indiquent si vous avez une foi sincère.)

 

3.     Lisez Ésaïe 58.5. Quel genre de jeûne ces gens apportent-ils à Dieu ?

 

a.      L’accusation est qu’ils font ce qu’ils veulent quand ils jeûnent. Ce qui est décrit ici vous semble-t-il amusant ?

 

4.     Lisez Ésaïe 58.6. Quel genre de jeûne Dieu veut-il de nous ?

 

a.      Il semble que ces versets nous demandent d’être plus pratiques et moins théoriques. Que pouvez-vous faire pour mettre fin à l’injustice et à l’oppression ?

 

5.     Lisez Ésaïe 58.7. S’agit-il de méthodes concrètes pour lutter contre l’injustice et l’oppression ?

 

a.      Beaucoup de gens sont favorables à ce que le gouvernement force les autres à payer pour la nourriture et le logement. Que dit ce texte ? (Il réfère à la responsabilité personnelle.)

 

b.      Remarquez le lien entre le jeûne et l’aide envers celui qui a faim. Le jeûne est une privation volontaire de toute alimentation. Dieu dit que jeûner (l’abstinence de consommation de nourriture) devrait avoir une application pratique : donner à manger à ceux qui ont faim. Votre église est-elle impliquée dans le christianisme pratique, concret ? Qu’en est-il de vous ?

 

c.      Est-ce faire preuve de « justice » que d’aider une personne, juste parce qu’elle est sans abri et qu’elle a faim ?

 

6.     Lisez Luc 15.14-16 (si vous ne connaissez pas cette histoire, lisez Luc 15.11-32). Et si quelqu’un qui a lu Ésaïe 58.7 arrivait juste après Luc 15.16 et juste avant Luc 15.17 – la volonté de Dieu serait-elle avancée ?

 

a.      Qu’en est-il de « l’amour dur » ? Est-ce de l’amour que de parfois refuser son aide à autrui ?

 

b.      Lisez à nouveau Ésaïe 58.6. Si vous connaissiez l’histoire complète du fils prodigue, que feriez-vous pour le libérer et briser le joug du péché ?

 

7.     Lisez 1 Timothée 5.7-13. La Bible mentionne systématiquement les veuves comme devant être le sujet de notre attention et de notre aide particulière. Pourtant, Paul écrit que seules les veuves méritantes devraient être aidées par l’Église. Comment concilier le conseil de Paul à Timothée, du type « amour dur », avec les déclarations d’Ésaïe sur la lutte contre l’injustice et l’oppression en aidant ceux qui ont faim ?

 

8.     Lisez à nouveau Ésaïe 58.5. Quel nouveau problème voyez-vous maintenant dans ce texte ? (Ce que le peuple fait est inutile. Un rapport de Rector et Johnson intitulé Understanding Poverty in America [comprendre la pauvreté en Amérique], publié dans Insider (Heritage Foundation), a révélé que pendant 25 ans, il n’y a pas eu de changement net dans le taux de pauvreté des enfants de familles monoparentales gérées par la mère. En 1996, la réforme de l’aide sociale a exigé de ces mères qu’elles se préparent à travailler ou qu’elles obtiennent un emploi comme condition pour recevoir une aide de l’État. Les résultats ont été spectaculaires. Le taux de pauvreté de ces enfants est passé de 53,1% en 1995 à 39,8% en 2001. Au lieu d’être oisives (1 Timothée 5.13), ces mères sont allées travailler et ont sorti leurs enfants de la pauvreté.)

 

9.     Lisez à nouveau Ésaïe 58.7. Que devrions-nous faire face au fait qu’aux États-Unis, les adultes des groupes aux revenus et au niveau d’éducation les plus faibles ont un IMC (indice de masse corporelle) constamment plus élevé que les adultes des groupes aux revenus et au niveau d’éducation les plus élevés ? Devons-nous simplement dire : « Problème résolu » ? Nul besoin de prêter attention à Ésaïe 58.7 aux États-Unis ?

 

10.     Lisez Ésaïe 58.8-9. Après nous avoir dit d’aider ceux qui sont dans le besoin, Ésaïe nous dit à quoi nous pouvons nous attendre. De quoi s’agit-il ? (Que Dieu nous aidera selon nos besoins.)

 

a.      Voulez-vous que Dieu vous aide seulement quand vous êtes « digne » ?

 

b.      Si vous croyez en « l’amour dur » et que seul le pauvre « digne » devrait être aidé, voudriez-vous que ce même critère s’applique pour vous ?

 

i.       Qu’en serait-il si vous souffriez de problèmes cardiaques en conséquence d’un mauvais régime alimentaire et d’un manque d’exercice ? Devriez-vous vous abstenir de demander à Dieu de l’aide pour guérir votre cœur ?
 

11.     Lisez Ésaïe 58.9-10. Nous avons déjà lu le verset 9, mais j’aimerais que nous le regardions avec une autre perspective. Les personnes auxquelles s’adresse Ésaïe font-elles partie du problème ? (Il semble que oui. Le fait de « ridiculiser en […] montrant du doigt, ou de parler […] méchamment » semble aggraver le problème.)

 

a.      De quelle façon le fait de « montrer du doigt » et de « parler méchamment » constitue-t-ils une contrainte ? (Les gens peuvent facilement se sentir opprimés par des paroles et des ragots.)

 

b.      Que signifie « au lieu de vivre dans la nuit, tu seras comme en plein midi » ? (Cela signifie que des choses bonnes et glorieuses résulteront de notre mise en pratique du christianisme.)

 

12.     Lisez Ésaïe 58.11. Que nous arrivera-t-il si nous évitons les discours malfaisants, si nous aidons les opprimés, si nous combattons l’injustice et si nous aidons les personnes dans le besoin ?

 

III.  Les questions relatives au sabbat
 

1.     Lisez Ésaïe 58.13. Comment est-il possible d’appeler le sabbat « jour de joie » et de s’abstenir en même temps de faire ce qui nous plaît ? (Ésaïe ne dit pas que nous ne devrions rien faire qui nous apporte du plaisir. Il veut dire « faire n’importe quoi qui nous plaît ». Notre comportement le sabbat doit plaire à Dieu. Le but est de prendre plaisir à faire ce qui plaît à Dieu.)

 

2.     Lisez Ésaïe 58.14. Rappelez-vous que ce chapitre parle de la mise en pratique du christianisme. De quelle façon l’observation appropriée du sabbat fait-elle partie de la mise en pratique du christianisme ?

 

3.     Cher/ère ami(e), comment évaluez-vous votre vie chrétienne ? Est-elle pleine de théories, mais dépourvue d’applications concrètes ? Votre cheminement chrétien n’est-il que superficiel ? Votre empressement à suivre Dieu se transforme-t-il d’une certaine façon en un empressement à faire uniquement ce qui vous plaît ? S’il en est ainsi, vous passez à côté de réelles bénédictions !

 

IV.    La semaine prochaine : L’objet du désir de toutes les nations.