Étude 10 – Accomplir l’impensable (Ésaïe 50 à 53)
Copyright © 2021, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.
Introduction : Vous êtes-vous déjà senti(e) impuissant(e) ? Vous êtes-vous déjà senti(e) désespéré(e) ? Avez-vous déjà souhaité que quelqu’un vous aide ? Essayez-vous d’obtenir de l’aide lorsque vous avez ces sentiments ? Qui appelez-vous ? Dans notre étude d’aujourd’hui nous apprenons que nous sommes impuissants et désespérés sans Dieu. Non seulement Dieu veut nous aider, mais l’ampleur de l’aide qu’il nous a déjà apportée est, franchement, inimaginable. Partons ensemble en voyage dans l’amour incroyable de Dieu pour les personnes désespérées !
I. La nécessité d’une rançon
1. Lisez Ésaïe 50.1. Le Seigneur parle à quelqu’un. Sur la base des questions que le Seigneur pose, quelle est la situation de cette personne ? (Non seulement cette personne est devenue « orpheline de mère », mais elle a été vendue comme esclave.)
a. Pour quelle(s) raison(s) cette personne est-elle devenue esclave et orpheline de mère ? (Ses fautes, ses péchés.)
2. Lisez Ésaïe 50.2. Combien de personnes l’ont aidée ? (Personne. Il n’y avait personne pour l’aider.)
a. Pourquoi personne n’a aidé ? (Cette personne n’avait pas demandé d’aide à Dieu. Dieu dit : « Tu es là, tout seul dans l’esclavage, sans même ta mère. Pourquoi n’as-tu pas répondu à ton téléphone ? Pourquoi n’as-tu pas appelé ? Pensais-tu que j’étais incapable de t’aider ? »)
b. Avez-vous déjà passé des périodes pendant lesquelles vous vous sentiez tout(e) seul(e) et personne n’était là pour vous aider ?
i. Quelle est la réponse de Dieu à cette situation ? (« Appelle-moi », dit Dieu, « Je peux t’aider ». En réalité, Dieu dit quelque chose d’encore mieux : « Je t’ai appelé. Pourquoi n’as-tu pas répondu ? »)
c. Lisez à nouveau Ésaïe 50.1. La réponse « Pourquoi t’appellerais-je puisque c’est toi qui m’as vendu en esclavage et qui a fait que ma mère divorce ? » est-elle juste ? (Je pense que Dieu nie être la cause du divorce et de l’esclavage. Il n’est pas la cause de tout cela, mais c’est le péché qui en est la cause.)
II. Notre rançon
1. Lisez Ésaïe 50.4-5. Que veut dire : « Dieu m’a enseigné ce que je dois dire » ? (Il est question de se laisser inspirer par Dieu. Cette personne saura alors quoi dire pour aider ceux qui sont fatigués.)
a. Voulez-vous être enseigné(e) par Dieu sur ce que vous devez dire ?
b. Quel genre d’attitude a une personne qui dit ce que Dieu lui a enseigné ? (Une attitude propice à l’enseignement. Rappelez-vous : la semaine dernière nous avons discuté de ceux qui ont des oreilles et des yeux, mais qui n’entendent ni ne voient rien (Ésaïe 43.8). Cette personne a des oreilles ouvertes à l’instruction de Dieu. Cette personne n’est pas rebelle. Cette personne désire croître en suivant la volonté de Dieu.)
2. Lisez Ésaïe 50.6. Quel genre de récompense est-ce pour celui qui a la bonne attitude ?
a. Connaissez-vous le dicton « Aucune bonne action ne reste impunie » ? Eh bien, nous en avons la preuve, non ?
3. Arrêtons-nous une minute et retraçons le chemin parcouru avec ces textes. Nous avons commencé avec une personne qui est désespérément dans l’esclavage à cause du péché. Nous avons Dieu qui dit que nous sommes seuls, que nous avons besoin d’aide – pourquoi n’avez-vous pas répondu au téléphone ? Nous voyons ensuite que cette personne anonyme a une attitude formidable, mais elle se fait battre. S’agit-il de la même personne ? (Nous voyons Dieu, et deux autres personnes. Ils doivent être deux parce que leurs caractères sont tellement différents.)
a. Comment comprendre ces textes ? (Il s’agit d’une prophétie sur Jésus. Nous sommes les esclaves du péché, désespérés, impuissants, orphelins de mère. Dieu dit qu’il peut nous délivrer et nous racheter (verset 2). Jésus, qui a « l’attitude juste », vient et souffre à notre place.)
4. Lisez Ésaïe 50.7. Selon vous, qui parle ici ? (Ce sont les paroles de Jésus.)
a. Pourquoi Dieu et Jésus semblent-ils être des personnes différentes ici ? (Nous croyons que Jésus est Dieu. La distinction ici s’applique par l’incarnation de Jésus – il s’est fait homme.)
b. Selon ce texte, quelle attitude avait Jésus lorsqu’il était torturé pour nos péchés ? (Il s’est appuyé sur son Père. Il a compté sur Dieu pour ses propres mérites. Il était déterminé à accomplir sa tâche (« Je rends mon visage dur comme de la pierre »).)
5. Lisez Ésaïe 52.13-14. Nous avons sauté beaucoup de versets pour continuer notre thème. À quelle scène de la vie de Jésus pensez-vous quand vous lisez l’expression « Il va être élevé, haut placé » ? (La crucifixion de Jésus.)
a. Remarquez que le verset 13 débute par « mon serviteur va obtenir un plein succès ». Jésus a-t-il eu « du succès » dans sa crucifixion ? (L’arrestation de Jésus, la torture et la crucifixion étaient un choix. Il aurait pu s’en détourner. Mais, louez-le, il ne l’a pas fait.)
b. Que dit le verset 14 au sujet de l’ampleur des coups que Jésus a pris à notre place ? (Son visage a été tellement battu qu’on ne pouvait pas le reconnaître comme étant humain. Dans le passé j’ai participé à un débat avec un autre enseignant biblique au sujet de la violence présente dans le film de Mel Gibson La Passion du Christ. Mon interlocuteur soutenait que la Bible réduisait au minimum l’aspect violent de la crucifixion et que le film était exagéré. Je pense que ce texte annule cet argument : « son visage était défiguré, […] son aspect n’avait plus rien d’humain ».)
6. Lisez Ésaïe 52.15 (version NBS). Comment la crucifixion de Jésus « purifiera[-t-elle] par l’aspersion une multitude de nations » ? (Lévitique 3 et Lévitique 4 mentionnent à plusieurs reprises que dans les services du sanctuaire liés au pardon des péchés, le sang devait être aspergé sur l’autel. Ésaïe crée une image textuelle : la crucifixion de Jésus est l’accomplissement de « l’aspersion » faite dans le service de temple pour l’élimination du péché du pécheur.)
III. L’annonce
1. Lisez Ésaïe 53.1. Qui est le messager ? (Ceux qui partagent le message de Dieu.)
2. Lisez Ésaïe 53.2. Qui est décrit ici ? (Jésus.)
a. Regardez toutes les descriptions de Jésus dans le verset 2. Si vous deviez les résumer, ou en tirer une conclusion, comment décririez-vous Jésus ?
i. Que suggère « une pauvre plante qui sort d’un sol desséché » au sujet de Jésus ? (Il était fragile dans un milieu hostile.)
ii. Seriez-vous naturellement attiré(e) vers Jésus s’il était dans la même pièce que vous, dans sa forme humaine ? (Non, il n’était pas quelqu’un autour de qui vous graviteriez à cause de son aspect.)
3. Lisez Ésaïe 53.3. Quelle sorte de vie Jésus a-t-il menée ? Échangeriez-vous la vôtre contre la sienne ?
4. Nous avons vu que dans Ésaïe 53.1 la puissance de Dieu a été révélée. Dans Ésaïe 53.2-3 la révélation porte sur un doux individu qui n’est physiquement pas attrayant et qui ne passe pas une « bonne journée ». De quelle façon est-ce une révélation de la puissance de Dieu ? (C’est un point d’une importance critique : la puissance de Dieu n’a rien à voir avec les valeurs que nous estimons chez les humains. Cela n’a rien à voir avec la beauté, l’intelligence ou la richesse. Cela n’a rien à voir avec un environnement plaisant, agréable. La puissance de Jésus résulte de Dieu seul. Le message de Dieu est qu’il agit au travers de la faiblesse humaine. Jésus a délaissé tous les avantages terrestres afin que nous puissions voir que la puissance dans sa vie était la puissance de Dieu seule.)
5. Lisez Ésaïe 53.4-5. De qui Jésus a-t-il porté les souffrances et les douleurs ? (Les nôtres.)
a. De quelles souffrances et douleurs parlons-nous ? (Celles décrites dans Ésaïe 53.2-3. Cela nous donne une autre vision des raisons pour lesquelles Jésus était pauvre, pas physiquement attrayant, qu’il n’était pas né sous une quelconque influence et qu’il était entouré de tristesses et douleurs – il a voulu nous montrer qu’il est passé par les mêmes difficultés que celles par lesquelles nous passons. Il a « porté » les problèmes que nous rencontrons dans notre propre vie.)
b. Ésaïe 53.4 dit que nous avons attribué à Dieu la responsabilité de ce qui est arrivé à Jésus. À qui devrions-nous attribuer la responsabilité ? (Jésus a souffert par notre faute et non par celle de Dieu.)
c. Que nous apportent toutes ces mauvaises choses que Jésus a subies à notre place ? (La paix et la guérison.)
i. Quel genre de paix ? (La paix du fait que Jésus est victorieux face aux difficultés.)
ii. Quel genre de guérison ? (Au moins la guérison du péché.)
6. Lisez Ésaïe 53.6. Y a-t-il seulement une seule personne qui n’ait pas besoin de Jésus ? Quelqu’un qui puisse porter (et qui a porté) son péché par lui-même ? (Nous tous nous sommes égarés. Jésus a porté les péchés de nous tous.)
7. Lisez Ésaïe 53.10-12. Quelle est la raison pour laquelle Jésus a subi tout cela ? (Il a payé le prix pour nos péchés. Il a porté nos péchés. Il nous a justifiés et il intercède pour nous.
a. Pourquoi le verset 12 dit-il que Jésus a porté le péché « d’une multitude de gens » et non « de tous » ? (Parce que c’est notre choix d’accepter ou non ce que Jésus a fait pour nous.)
8. Cher/ère ami(e), la réponse ultime à tous les problèmes de notre vie est Jésus. Jésus a accepté de souffrir à notre place. Il a consenti à payer le prix pour notre péché, afin que nous puissions vivre pour toujours avec lui. Qu’en est-il pour vous quant à la réponse à son appel téléphonique ? Qu’en est-il pour vous aujourd’hui, quant à la repentance et à l’acceptation du sacrifice que Jésus a fait pour vous ?
IV. La semaine prochaine : Diffuser l’amour.