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Étude 08 – Jésus témoigne sa sympathie (Matthieu 9, Luc 7, Jean 11, 1 Jean 3)

Copyright © 2016, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Ma femme pense que je devrais développer mon côté sympathique. Si quelqu’un est malade dans la maison, elle sait que ma première pensée sera : « J’espère que je ne vais pas attraper ça ! » Quand je vois une tragédie arriver dans la vie de quelqu’un d’autre, mon esprit se met à réfléchir à ce que cette personne a fait ou aurait dû faire pour éviter cette tragédie. Pourquoi ? Cela me permet de croire que les tragédies ne m’atteindront pas. Ensuite il y a le problème de la mémoire. Si un membre de mon église me parle de la maladie ou du décès d’un proche, il est plus que probable que la semaine suivante, si je ne connais pas personnellement ce proche, j’aurai oublié ! Il y a quelques années, j’ai commencé à travailler avec un homme remarquable qui est un modèle de sympathie et de compassion. J’ai beaucoup appris avec lui et je suis aujourd’hui bien meilleur que je ne l’étais auparavant. Notre étude cette semaine porte sur le meilleur modèle de compassion et de sympathie – notre Seigneur. Débutons notre étude de la Bible et apprenons-en davantage !
 
I.  Jésus et la guérison
 
1.     Lisez Matthieu 9.35-36. Nous avons là une autre référence à la prédication de Jésus centrée sur l’église. Pourquoi Jésus guérit-il également ? (« À la vue des foules, il fut ému ».)
 
a.      Notez que le texte explique la compassion de Jésus. Comment sont les gens « lassés et abattus » et sans protecteur ?
 
2.     Continuons avec la façon dont Matthieu présente cela. Lisez Matthieu 9.37-38. Quelle est la relation entre d’un côté la maladie et les infirmités et d’un autre côté le manque d’ouvriers ?
 
3.     Lisez Matthieu 10.1. De quelle façon ce texte nous aide-t-il à résoudre le problème que nous venons de discuter ? (Premièrement, Jésus autorise certains nouveaux ouvriers à combattre la maladie et les infirmités. Deuxièmement, Jésus fait référence aux « esprits impurs » : les ouvriers de l’autre bord qui génèrent la maladie et les infirmités. Quand Jésus révèle que les malades sont « lassés et abattus, comme des moutons qui n’ont pas de berger » (Matthieu 9.36), il nous montre que Satan et ses minions nous harcèlent avec la maladie. Jésus veut que nous travaillions pour guérir les infirmités et la maladie.)
 
a.      Selon vous, Satan et ses minions génèrent-ils encore des infirmités et autres maladies ?
 
i.       Si tel est le cas, pourquoi ne continuons-nous pas à guérir les maladies et infirmités, comme faisant partie de notre annonce de la bonne nouvelle ?
 
II.  Jésus et la résurrection des morts
 
1.     Lisez Luc 7.11-12. Pourquoi cette mère représente-t-elle un cas particulier ? (Il y a trois raisons. Elle a perdu son mari. Elle a perdu son fils. Elle a perdu tout soutient dans son âge avancé, parce qu’elle n’avait pas d’autre fils.)
 
2.     Lisez Luc 7.13. Avons-nous quelque raison de croire que l’attitude de Jésus envers la mort est la même aujourd’hui ?
 
a.      Il y a plusieurs années j’ai visité une église en Californie et j’ai présenté une étude sur l’histoire de Job. Un membre m’a invité chez lui après le service religieux, afin que je puisse parler avec un couple qui était dans la souffrance. Il s’est avéré qu’un jour les parents du couple ainsi que leurs enfants roulaient sur une autoroute très proche de mon lieu d’habitation en Virginie. Un accident s’est produit et ils ont tous été tués. Ils ont perdu leurs parents et leurs enfants en même temps. Mettez-vous à ma place, que leur auriez-vous dit ?
 
i.       Comment parleriez-vous de l’attitude de Jésus vis-à-vis de la mort ?
 
3.     Lisez Luc 7.14-15. J’aurais aimé ramener à la vie les parents et les enfants de ce couple. Le problème est que Jésus les a laissés mourir. Dans cette histoire sur la veuve de Naïn, Jésus intervient et inverse la mort. Comment expliquez-vous cela ? Pourquoi seules quelques personnes ont été immédiatement ressuscitées d’entre les morts ?
 
a.      J’ai une prédication sur le temps. Elle soutient que quel que soit le moment où Jésus ramènera à la vie les êtres qui vous sont chers, maintenant ou à la résurrection, cela n’aura pas d’importance – l’autre face de la résurrection. Est-ce une façon raisonnable de voir cela ?
 
i.       Qu’en est-il si la personne qui a perdu la vie a peu de chance d’être sauvée ? Que diriez-vous alors ?
 
4.     Lisez 1 Corinthiens 13.12-13. Que cela dit-il quant à notre capacité à comprendre les voies de Dieu ? Et à comprendre le conflit entre le bien et le mal ?
 
a.      Si nous ne pouvons pas expliquer la raison pour laquelle quelque chose arrive, devrions-nous essayer ? Ou alors, cela peut-il empirer la situation ?
 
b.      Que dit 1 Corinthiens 13.13 que nous pouvons savoir ? (Dieu nous aime. De toutes les complexités concernant les voies de Dieu, son attribut le plus clair est l’amour. Il est mort pour nous sauver.)
 
5.     Lisez Colossiens 3.12-14. Notez les cinq caractéristiques : « tendresse, bonté, humilité, douceur et patience ». Quelle est l’implication de l’humilité dans notre discussion sur la sympathie ? (Nous devons reconnaître que nous ne savons pas. Le fait que notre compréhension actuelle est semblable à celle d’un enfant, le fait que nous voyons maintenant une réflexion « confuse », devrait nous rendre prudents dans ce que nous disons au sujet de la volonté de Dieu pour ceux qui souffrent d’une grande douleur.)
 
III.  Le conflit de Jésus
 
1.     Lisez Jean 11.1-6, Jean 11.21, Jean 11.32 et Jean 11.37. Les plaintes concernant le délai de Jésus sont-elles valables ?
 
a.      Combien de personnes Marthe et Marie ont-elles vues être guéries par Jésus ?
 
b.      S’agit-il de la même plainte que nous avons aujourd’hui : « Jésus, si tu l’avais voulu, tu aurais pu sauver mon fils bien-aimé » ?
 
2.     Lisez Jean 11.33-35. Comment expliquez-vous cela ? Dès lors que Jésus aurait pu venir à temps et sauver Lazare, pourquoi Jésus pleure-t-il sa mort ?
 
3.     Lisez Jean 11.41-44. Maintenant que vous savez cela, selon vous, quelle était la raison pour le délai ? (Il planifiait de ressusciter Lazare.)
 
a.      Si Jésus savait tout le long qu’il planifiait de ressusciter Lazare, pourquoi a-t-il pleuré ? (Non seulement il aimait Lazare, mais il avait de la compassion pour nous. Cela en dit long sur l’attitude de Jésus envers la souffrance qu’il pourrait empêcher, mais ne le fait pas. Cela montre également que Dieu a un « plan directeur » dès lors qu’il s’agit de prendre ce genre de décisions.)
 
i.       Qu’est-ce qui apparaît ici être le « plan directeur » de Dieu ? (Notez que Jean 11.42 dit : « Pour qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé ». Voir également Jean 11.4.)
 
IV.  L’Esprit saint
 
1.     Lisez Jean 14.25-27. Pourquoi Jésus parle-t-il de paix et non du fait d’avoir peur juste après avoir dit que l’Esprit saint allait venir ? (L’idée est que l’Esprit saint continuera l’œuvre de Jésus. L’idée du « Dieu avec nous » ne change pas.)
 
2.     Lisez 1 Jean 3.17-20. Dans les études précédentes de cette série nous avons discuté du plan de Dieu pour que le pauvre travaille – le travail fait partie de presque tous les programmes bibliques pour aider les nécessiteux. Quand vous voyez un « frère » ou une « sœur » dans le besoin, de quelle façon décidez-vous si vous devriez aider ou non ?
 
a.      Selon vous, que veulent dire les versets qui font référence à notre « cœur » qui est soit « apaisé » ou qui « nous condamne » ? (Nous saurons si nous faisons la bonne chose grâce à la réaction de notre cœur. « Dieu est plus grand que notre cœur ». Dieu influencera notre cœur pour connaître la meilleure chose à faire.)
 
3.     Lisez 1 Jean 3.21-24. Comment pouvons-nous savoir si notre « cœur » nous envoie les bons signaux ? (Dieu dit que l’Esprit saint nous guidera. Nous sommes enclins à avoir un cœur naturellement « dur ». Mais l’Esprit saint qui œuvre en nous est plus grand que notre cœur.)
 
a.      Lisez à nouveau 1 Jean 3.21-22. Dans 1 Jean 3.17 il est question des biens matériels. Rappelez-vous que nous avons débuté notre étude en demandant pourquoi nous ne controns pas Satan et ses minions aujourd’hui en guérissant les maladies et en chassant les mauvais esprits. Que veut dire 1 Jean 3.22 lorsqu’il est question de recevoir « quoi que nous demandions » ?
 
i.       Si cela inclut la puissance de guérir, est-ce parce que nous ne plaisons pas à Dieu et parce que nous ne suivons pas la guidance de l’Esprit saint dans notre cœur ?
 
4.     Lisez 2 Corinthiens 1.3-5. Que disent ces versets quant à la façon de réconforter les autres ? (Par la souffrance dans notre vie. Cela dit que Jésus a souffert, et que nous souffrirons. Mais le réconfort que nous recevons de Dieu est quelque chose que nous pouvons partager avec les autres.)
 
5.     Si vous me le demandez, je préfère le côté « guérison » de cela, plutôt que le côté du « partage du réconfort issu de mes souffrances ». Réfléchissez à nouveau à l’histoire de Lazare. Comment s’accorde-t-elle aux deux faces de l’image du réconfort ? (Marthe et Marie (et Jésus) ont souffert quand Lazare est mort. Mais quand Jésus a ressuscité Lazare d’entre les morts, il a donné davantage de réconfort et d’espérance à tous ceux qui souffrent quand un être cher meurt.)
 
6.     Cher(ère) ami(e), j’ai partagé avec vous le fait que la sympathie et le réconfort sont des caractéristiques en cours d’amélioration chez moi. Voulez-vous vous engager aujourd’hui, par la puissance de l’Esprit saint, à témoigner de miséricorde et de sympathie envers ceux qui ont besoin de réconfort ?
 
V.    La semaine prochaine : Jésus soulage.