Étude 04 - Marcher dans la lumière : garder ses commandements (1 Jean 2:1-11)
Copyright © 2009, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les
références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS),
2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre
parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
Introduction : Une de mes tâches en tant qu’avocat
est de prouver les "éléments" de l’affaire de mon client. Quand je
plaide une affaire religieuse, le premier élément est de prouver que les
croyances religieuses de mon client sont "sincères". Comment cela
peut-il se faire ? Comment prouver à un juge, qui ne connaît pas votre
client, ce qui est dans le cœur de votre client ? J’utilise les actions de
mes clients pour prouver ce qui est dans leur cœur. Ma méthode est-elle
également celle de Dieu ? Quelle relation y a-t-il entre nos actions et ce
qui est dans notre cœur ? Ouvrons notre bible et découvrons ce que Dieu
dit à ce sujet !
I. Le
but
1. Lisez
1 Jean 2:1. La semaine dernière nous avons appris que ceux qui "marchent
dans la lumière" pèchent dans leur vie (1 Jean 1:7-8). Cela réfute-t-il la
théorie "mes actions = mon cœur" ?
a. Jean
est-il d’accord avec ce péché ? Qu’en est-il de Dieu ? Est-il
approprié de marcher sur le chemin de la lumière en transportant son lot de
péchés ?
b. Selon
Jean, quel est le but ? (1 Jean 2:1 : "Je vous écris cela pour
que vous ne péchiez pas". Le but est de laisser le péché derrière nous.)
c. Ce
but est-il réaliste ? Que se passe-t-il si nous manquons la cible ?
(Jean dit que nous avons Jésus pour nous défendre. Cela ressemble à un
avocat !)
2. Lisez
à nouveau 1 Jean 2:1. Comment Jésus nous "défend-il" auprès du
Père ? En argumentant que tout le monde pèche et que Dieu ne devrait pas
être si exigeant ?
a. Jésus
soutient-il que ce que nous avons fait n’était pas réellement un péché ?
3. Lisez
1 Jean 1:10. Selon notre étude de la semaine dernière, de quelle sorte de
personnes est-il question ici ? (Il y a les deux extrêmes :
Premièrement, ceux qui revendiquent avoir atteint la perfection et n’avoir pas
péché. Deuxièmement, ceux qui disent qu’ils n’ont pas péché maintenant et
qu’ils n’ont jamais péché, parce que le péché n’existe pas réellement pour les
chrétiens. Il est logique que Jésus ne répéterait pas une variation de ces deux
fausses et extrêmes argumentations.)
4. Pensez-vous
que les gens décrits dans 1 Jean 1:10 sont les mêmes personnes auxquelles Jean
s’adresse dans 1 Jean 2:1 ? (Non. Jean commence en disant : "Mes
enfants". Il ne parle plus au même groupe de gens que dans le verset 10.
Il dit que les gens du verset 10 faisaient de Dieu un menteur et n’avaient pas
de place dans leur vie pour la parole de Dieu. Jean s’adresse à un nouveau
groupe de personnes qui recherchent la vérité. Il s’agit de personnes qui
marchent sur le chemin de la lumière. Il s’agit de personnes qui veulent faire
correspondre leur cœur et leurs actions.)
5. Maintenant
que nous avons discuté la façon dont Jésus pourrait argumenter, lisons 1 Jean
2:2 et voyons comment il argumente réellement. Selon ce verset, quel argument
donne Jésus en notre nom ?
a. Imaginez
que vous soyez traîné devant un juge et que vous soyez accusé d’avoir commis un
crime. Alors que vous vous tenez là debout, essayant de donner la meilleure
impression (et la plus innocente), vous entendez votre avocat commencer sa
plaidoirie : "Votre Honneur, mon client est coupable, entièrement
coupable...". Que diriez-vous ?
i. S’agit-il
de la défense de Jésus pour nous ? (Oui ! Sa défense est que nous
sommes entièrement coupables, mais il en a déjà payé le prix. Il n’argumente
pas contre notre culpabilité. Il argumente pour que la pénalité ne nous soit
pas imposée.)
b. À la
lumière de l’argumentation de Jésus (votre avocat), à quoi ressemblent vraiment
nos efforts pour couvrir et nier nos péchés ? Imaginez la réaction du juge
si vous interrompiez votre avocat en disant de façon très indignée :
"Je ne suis pas coupable ! Je vis une vie parfaite ! Tous les
problèmes que je peux avoir ne sont pas de ma faute. C’est de la faute des
gènes que j’ai reçus de mon père et de ma mère !"
6. Nous
avons vu il y a quelques minutes que 1 Jean 2:1 s’adresse à ceux qui marchent
sur "le chemin de la lumière". Est-ce cohérent avec 1 Jean 2:2 ?
(Le sacrifice de Jésus est "pour les péchés du monde entier". Son
sacrifice peut ne pas être accepté par tous, mais il a donné sa vie pour
chacun.)
7. Considérez
cela : pourquoi Jean caractérise-t-il Jésus comme ayant à défendre ou à
recommander notre position devant Dieu ? Est-il nécessaire de convaincre
Dieu le Père ? S’agit-il d’une sorte de débat dont nous espérons que Jésus
sortira vainqueur ?
8. Lisez
Jean 16:26-27 où Jésus dit : "Je ne vous dis pas que c’est moi qui
demanderai au Père pour vous ; en effet, le Père lui-même vous
aime...". Dans quelle mesure cela est-il cohérent avec le besoin d’un
avocat ? (Le plaidoyer de Jésus va à l’encontre de ce que demande la loi,
et non à l’encontre d’une demande hostile (envers nous, par opposition au
péché) du Père. Ce que Jésus a fait pour nous va au-delà des paroles, et le
fait que Jésus se mette en avant à notre place rend notre défense claire.)
II. Connaître
Dieu
1. Lisez
1 Jean 2:3-4. De temps en temps quelqu’un me demande si je connais quelqu’un
d’important. (En réalité, c’est plutôt l’inverse, je suis anxieux à l’idée de
dire si je connais quelqu’un qui est vaguement important.) Que signifie
"connaître" quelqu’un ? Que veut dire Jean en parlant de connaître
Jésus ? (Connaître quelqu’un signifie que vous connaissez quelque chose à
son sujet.)
a. Si
cela est vrai, alors pourquoi l’obéissance aux commandements de Dieu est le
"test de vérité" pour savoir si vous connaissez Dieu ?
(Logiquement, cela doit signifier qu’il y a une forte connexion entre le fait
de connaître Jésus et le fait de connaître ses commandements.)
b. Cela
corrobore-t-il mon approche de salle d’audience : que les actions de mes
clients tendent à démontrer si les clients "connaissent" Jésus ?
Ou ont un cœur pour Jésus ?
2. Pourquoi
Jean dit-il que nous obéissons à Jésus ? Quelle est notre
motivation ? (Nous le connaissons.)
a. Pourquoi
Jean ne dit-il pas que nous obéissons parce que nous connaissons les
commandements ?
b. Pourquoi
Jean ne dit-il pas que nous obéissons parce que nous avons peur de Dieu ?
c. Pourquoi
Jean ne dit-il pas que nous obéissons parce que nous connaissons des hauts et
des bas ?
3. S’agit-il
d’un principe universel ? Que nous obéissons à ce que nous
connaissons ?
a. Si
vous répondez par l’affirmative, demandez-vous combien de temps vous avez passé
à connaître Dieu la semaine dernière, par opposition au temps passé à connaître
le dragon qui parle au travers de la télévision ?
4. Si
vous dites : "Ce n’est pas vrai, Bruce, que j’obéis à chaque chose
que je connais", alors pourquoi le fait de connaître Dieu signifie que
nous lui obéissons ? (Cela affirme quelque chose d’époustouflant pour
l’esprit au sujet de Dieu. Son amour et son caractère sont tels que le fait de
le connaître nous force à vouloir lui obéir !)
5. Cher
ami, il s’agit de quelque chose d’incroyable : nous ne pouvons pas obéir à
Dieu sans le connaître. L’autre côté de cette équation fait tout autant
réfléchir : nous ne le connaissons pas si nous ne lui obéissons pas.)
6. Lisez
1 Jean 2:5. Selon vous, que veut dire Jean lorsqu’il dit que l’amour de Dieu
est vraiment accompli en celui qui lui obéit ? (Le christianisme n’est pas
simplement théorique. Il n’est pas une connaissance abstraite de règles qui ne
font aucune différence pratique dans notre vie. L’amour de Dieu s’accomplit en
nous quand nous laissons sa volonté transformer nos actions.)
7. Lisez
1 Jean 2:6. Que signifie "marcher" comme Jésus a marché ? Cela
signifie-t-il :
a. Ne
pas avoir d’argent ?
b. Ne
pas avoir de conjoint ?
c. Prêcher ?
(Jean nous amène systématiquement et implacablement l’enseignement que
l’obéissance est essentielle. Il ne parle pas des spécificités de la vie de
Jésus, il parle de la détermination de Jésus à obéir à son Père et à refléter
la volonté de son Père. Notre cœur et nos actions sont liés.)
III. Les
conséquences de la connaissance de Dieu
1. Lisez
1 Jean 2:7-8. Jean nous rappelle-t-il un vieux commandement ou nous en
donne-t-il un nouveau ? Jean commence avec ce qui semble être un faux
pas : "Je ne vous écris pas un nouveau commandement, mais un ancien.
Enfin, peut-être qu’il s’agit d’une sorte de nouveau commandement." Lequel
est-il ? (Il s’agit d’un ancien commandement pas clairement reconnu
auparavant mais qu’une nouvelle lumière nous permet de le discerner.)
a. Avez-vous
déjà trouvé une vieille antiquité, puis vous l’avez nettoyée, et vous avez
constaté qu’elle ne ressemble plus du tout à la même chose ? Qu’elle
ressemble à quelque chose de neuf ?
2. Lisez
1 Jean 2:9-11. Quel est cet ancien commandement remis à neuf ? (Aimer les
autres chrétiens.)
a. Comment
a-t-il été remis à neuf ? Quelle est la nature de la nouvelle
lumière ? (Vous ne comprenez pas comment aimer, dit Jean, jusqu’à ce que
vous ayez vu comment Jésus aime ! Jésus a "nettoyé" l’ancienne
idée d’amour et d’obéissance pour nous donner un exemple de ce qu’il était
réellement attendu de nous. Considérez deux exemples : (1) La guérison de
la main paralysée le jour du sabbat (Matthieu 12), et (2) la discussion de
Jésus sur l’importance de ce qui sort de la bouche plutôt que de ce qui y entre
(Matthieu 15).)
3. Cher
ami, où vous situez-vous dans le "test de vérité" de 1 Jean
2:9-11 ? Que disent vos actions au sujet de votre cœur ?
Détestez-vous quelqu’un ? Avez-vous de la rancune ? Quelle est votre
attitude face à la famille de Dieu ? Les réponses à ces questions
déterminent si vous êtes sur le chemin de la "lumière" ou sur le
chemin des "ténèbres".
IV. La
semaine prochaine : Marcher dans la lumière : renoncer au monde.