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Étude 07 – Vivre comme le Christ (Luc 10, Matthieu 19 & 25)

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Copyright © 2014, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Quand j’étais jeune je lisais des déclarations concernant les normes élevées suivant lesquelles les Chrétiens devaient vivre. Quand je lisais les exigences et les attitudes requises, je me disais : « Je ne peux pas faire cela. Pourquoi même essayer ? » En quoi cela avait-t-il du sens de vivre une vie misérable à essayer d’atteindre une norme inatteignable ? Je devrais simplement rejeter l’idée parce que j’étais certainement destiné à ne pas y arriver ! Heureusement, il semble également impossible de vivre une vie sans Jésus. Plus tard, j’ai appris la grâce et j’ai été très soulagé du fait que j’étais sauvé par la grâce seule, et la norme élevée qui se trouvait devant moi est devenue l’objectif du temps d’une vie, et plus une exigence pour le salut. Débutons notre étude de la Bible et explorons la norme pour ceux qui sont sauvés !
 
I.  Le bon Samaritain
 
1.     Lisez Luc 10.25. Selon vous, cet expert pense-t-il qu’il en sait davantage que Jésus au sujet de la loi ? (Oui, il veut mettre Jésus à l’épreuve.)
 
2.     Lisez Luc 10.26. Qui est mis à l’épreuve maintenant ? (L’expert ! Jésus tourne autour de la question.)
 
3.     Lisez Luc 10.27-28. Le salut dépend-il de ce que nous faisons ?
 
4.     Lisez Luc 10.29. Pourquoi l’expert de la loi veut-il « se justifier » ? (Attendez ! Il demande à Jésus ce qu’il doit « faire » pour être sauvé. Quand Jésus le lui dit, l’expert décide qu’il pourrait ne pas passer ce test. Il cherche une définition proche de « prochain » dans l’espoir de passer le test.)
 
5.     Lisez Luc 10.30. De quel genre de chemin s’agit-il ? Est-ce que le prochain de l’expert voyagerait sur cette route ? (La réponse est absolument affirmative. Le commentaire biblique Vincent’s New Testament Word Studies nous dit qu’une partie de la route passait par le désert et était appelée « le chemin rouge ou sanglant ». Il était protégé par un fort et par une garnison romaine. Le commentaire biblique Barnes’ Notes ajoute que 12'000 prêtres et Lévites vivaient à Jéricho, avec pour conséquence qu’ils voyageaient constamment le long de cette route pour se rendre à Jérusalem.)
 
a.      De quelle sorte de voleurs s’agit-il ? (Des méchants !)
 
b.      Si vous pensiez à aider la victime, qu’est-ce qui vous viendrait à l’esprit ? (Les méchants bandits peuvent toujours se trouver aux alentours !)
 
6.     Lisez Luc 10.31. Pourquoi la Bible dit-elle que ce prêtre était « par hasard » sur le même chemin ? (Il ne s’agissait pas d’une mission de secours.)
 
7.     Lisez Luc 10.32. Selon vous, pourquoi tant le prêtre que le Lévite « le virent et passèrent à distance » ? (Ils ne voulaient pas que leur conscience les gêne trop. Ils voulaient ignorer le problème.)
 
a.      Selon vous, que se sont dits ces deux hommes à eux-mêmes quand ils ont vu cet homme blessé ? (Ils avaient un travail important à faire pour le temple. Ils devaient s’occuper des affaires de Dieu. Le commentaire biblique Robertson’s New Testament Word Pictures suggère qu’ils auraient pu se rendre impurs s’ils avaient aidé la victime – une autre interférence avec les œuvres.)
 
8.     Lisez Luc 10.33. Quand les experts ont entendu Jésus dire qu’un Samaritain prenait pitié de la victime, selon vous, qu’est-ce qui est passé dans leur esprit relativement à la question du « prochain » ? (Il s’agissait là d’une mauvaise information. Les Juifs n’auraient certainement pas pensé que les Samaritains étaient leurs prochains. Ils se détestaient l’un l’autre.)
 
a.      Comment appliqueriez-vous cette information à votre vie ? (Vous devriez vouloir aider vos ennemis : les gens que vous n’aimez pas, et ceux qui ne vous aiment pas.)
 
b.      Réfléchissez à cette histoire jusqu’à présent. La raison de cette question était qu’un ennemi voulait mettre Jésus à l’épreuve. Comment devrait répondre Jésus ? (Comme le Samaritain a répondu à l’appel ici. En essayant vraiment d’aider l’expert.)
 
9.     Lisez Luc 10.34-35. Le Samaritain ne montre pas seulement de la compassion, mais en réalité il fait quelque chose de vital pour aider à sauver cet homme blessé. Le Samaritain risque sa vie et sa santé, se détourne de la quelconque tâche qu’il devait accomplir ce jour-là, et donne son propre argent pour aider la victime. Feriez-vous cela pour quelqu’un que vous n’aimez pas ? Feriez-vous cela pour quelqu’un qui a voyagé de manière inconsciente sans aucune protection ?
 
10.     Lisez Luc 10.36-37. Notez la façon dont l’expert répond à la question. Il ne répond pas « le Samaritain ». Pourquoi ? (Il était trop difficile de dire qu’un Samaritain était supérieur à un prêtre ou à un Lévite.)
 
a.      Jésus dit à l’expert légal qu’il devrait agir exactement comme le Samaritain. Selon vous, quelles sont les chances que cela arrive ?
 
b.      Rappelez-vous que l’histoire a débuté par : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Luc 10.25). Si l’expert manquait à atteindre cette norme, serait-il exclu de la vie éternelle ?
 
II.  Le jeune homme riche
 
1.     Lisez Matthieu 19.16. Cette question vous semble-t-elle familière ? (Il s’agit essentiellement de la même question que celle posée par l’expert dans l’histoire du bon Samaritain.)
 
2.     Lisez Matthieu 19.17. S’agit-il de la réponse correcte à la question ? Pouvons-nous avoir la vie éternelle en obéissant aux Dix Commandements ?
 
3.     Lisez Matthieu 19.18-22. Focalisons-nous sur le commandement auquel le jeune homme ne voulait pas obéir. Dans les prochains jours vendriez-vous tout ce que vous possédez pour le donner aux pauvres ? Si ce n’est pas le cas (et je n’ai jamais rencontré personne qui pensât que ce commandement était pour lui), êtes-vous exclu(e) de la vie éternelle ? (J’ai toujours enseigné que cette histoire traitait de la dépendance envers Dieu. Mais cela ne change pas ce que Jésus a effectivement dit à ce jeune homme.)
 
III.  Les moutons et les chèvres
 
1.     Lisez Matthieu 25.31-34. Qu’est-ce que Jésus illustre ? (Le jugement final, comment aller au ciel.)
 
2.     Lisez Matthieu 25.35-36. Qu’est-ce qui qualifie les « moutons » pour le ciel ? (Les œuvres.)
 
3.     Lisez Matthieu 25.41-43. Qu’est-ce qui qualifie les « chèvres » pour « le feu éternel » ? (Le manque d’œuvres.)
 
IV.  Une sérieuse réflexion
 
1.     Nous avons deux paraboles et une histoire racontées par notre Seigneur qui disent que pour être sauvé l’amour le plus radical doit être montré aux autres au travers d’œuvres. De quelle manière cela est-il cohérent avec le fait d’être sauvé par la grâce seule ? Cela semble en contradiction directe avec le concept de la grâce !
 
2.     Revenons à notre histoire du jeune homme riche. Lisez Matthieu 19.23-25. Les disciples entendent la discussion, ils entendent le résumé de Jésus sur la question. Quelle réaction ont les disciples ? (Ils avaient la même réaction que vous et moi : « Qui donc peut être sauvé ? »)
 
3.     Lisez Matthieu 19.26. Après avoir considéré ces trois exemples, je m’attendrais à ce que Jésus dise : « Concentrez-vous. Serrez les dents et vous pourrez le faire. » Au lieu de cela, Jésus dit que Dieu peut le faire et que les humains pas. Comment comprenez-vous cela ?
 
a.      Jésus dit-il qu’avec l’aide de Dieu les humains peuvent atteindre cette norme impossible ? Ou alors, dit-il que seul Dieu peut atteindre cette norme impossible, et donc la grâce est nécessaire ?
 
4.     Lisez Matthieu 19.27. Est-ce vrai ? Pierre affirme qu’en réalité, maintenant qu’il y a réfléchi, les disciples ont fait l’impossible. (Jean 21 suggère que les disciples peuvent avoir perdu temporairement leurs biens, mais ils n’ont pas vendu leurs biens, dès lors que nous les voyons plus tard reprendre leur activité de pêche.)
 
5.     Lisez Jacques 2.8-11. Jacques récite le même commandement avec lequel nous avons débuté notre conversation. Que dit Jacques sur le fait de garder ce commandement ? (Lui aussi met l’accent le plus radical dessus. Le simple fait de montrer du favoritisme signifie que nous avons violé l’entier des Dix Commandements.)
 
6.     Lisez Jacques 2.14. Comment répondriez-vous à ceci ?
 
7.     Lisez Jacques 2.18-24 et Luc 23.39-43. Luc rend compte de l’un des rares cas où nous savons de manière absolue que la personne, ici une mauvaise personne, va au ciel. Jacques connaît-il cette histoire ? (J’espère que vous voyez un modèle ici. Le voleur sur la croix a été sauvé par la foi seule – tout comme nous sommes sauvés par la grâce seule. Mais la véritable foi, la foi authentique, transforme notre vie. La foi, comme le dit Jacques, n’est pas une question de simples mots. Il s’agit d’une décision sérieuse qui initie un changement dans notre vie. Par la puissance de l’Esprit saint, nous menons une vie dans laquelle l’objectif est l’amour absolu même envers ceux qui nous détestent. Ce genre d’attitude, suivie par les œuvres, est quelque chose qui n’est possible que par l’Esprit de Dieu.)
 
8.     Cher(ère) ami(e), voulez-vous vous engager aujourd’hui à demander à l’Esprit saint de vous lancer sur le chemin de l’amour absolu envers tous ceux qui vivent dans votre sphère ?
 
V.    La semaine prochaine : L’Église.