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Étude 06 - Un Sauveur miséricordieux (Marc 5 et 12, Jean 9)

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Copyright © 2008, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction: Quel genre d’attitude devrions-nous avoir en tant que missionnaires dans le monde? Cela semble être une question simple. La réponse est d’être gentil et attentionné et de partager le message de l’évangile, n’est-ce pas? Mais peut-être que cette question est un peu plus complexe. Quand j’étais jeune, j’ai entendu parler d’un problème dans le programme missionnaire de l’église. Apparemment des missionnaires américains avaient eu des problèmes à déterminer où la culture américaine s’arrêtait et où commençait le message de l’évangile. Pour résoudre ce problème potentiel, la proposition était d’envoyer les missionnaires américains dans des pays étrangers, d’apporter l’évangile, puis de leur permettre d’aller de l’avant à l’aide de support financier américain. Imaginez comment ces conceptions durant ma jeunesse ont disparu lorsqu’il a été question cet été d’accueillir des missionnaires du Brésil et d’Europe dans ma région pour partager l’évangile. Ils venaient pour parler de l’évangile à des Américains anglophones! Autant le laisser aux autochtones. J’étais maintenant l’autochtone! Notre étude ne porte pas sur cette question spécifique, mais sur quelques-uns des éléments complexes qui concernent notre approche de notre travail missionnaire pour Jésus. Débutons sans plus attendre notre étude de la Bible!
 
I.          Définir nos priorités

1.       Lisez Marc 5:21-23. Si vous étiez un missionnaire et que Jaïros vienne vers vous pour obtenir de l’aide, l’aideriez-vous?

a.         Le placeriez-vous sur la ligne frontale?

i.         Rappelez-vous que d’autres sont également là pour écouter Jésus. Partiriez-vous malgré tout avec Jaïros en ignorant un moment la foule pour des raisons pratiques? (Jésus n’ignore en général pas la foule, mais Jaïros est un homme important. Je pourrais penser gagner un avantage en guérissant la fille d’un homme important.)

2.       Lisez Marc 5:24-32. Ayant consenti à aider Jaïros, Jésus risque-t-il maintenant la colère d’un homme important en prenant du retard à cause d’une si petite chose?

a.         Aurait-il été mieux de ne pas avoir consenti à guérir la fille de Jaïros, plutôt que de s’occuper ensuite d’autre chose? (Il aurait semblé stupide de prendre du retard si Jésus avait accepté de venir en aide à Jaïros en raison de son statut social. Les actions de Jésus remettent cette théorie en question. Peut-être Jésus a-t-il simplement accepté d’aider quelqu’un qui a témoigné de foi.)

3.       Lisez Marc 5:33-35. Un missionnaire devrait-il avoir des priorités?

a.         Quelles priorités potentielles sont impliquées ici? (Premièrement, aider une personne importante, par opposition à aider quelqu’un de la "populace". (Je ne suis pas méchant en disant populace. Cette femme était impure selon les normes religieuses de l’époque.) Deuxièmement, aider dans un cas d’urgence par opposition à un cas de non-urgence.)

i.         Pourquoi Jésus semble-t-il ne pas avoir de priorités ici?

ii.        Ou alors, Jésus a-t-il un ordre de priorités différent?

(1)    Si vous répondez par l’affirmative à la question précédente, que pensez-vous qu’est l’ordre des priorités de Jésus? (Jésus fonctionne différemment de la plupart d’entre nous. Nous aurions donné notre aide premièrement à la personne importante en pensant qu’il pourrait nous aider par la suite, et nous aurions logiquement mis la priorité premièrement sur le cas d’urgence. Je pense qu’il est clair que Jésus n’a pas aidé Jaïros parce qu’il était important. Il a aidé Jaïros parce qu’il avait de la foi. Dans ce sens, la femme qui avait le problème de perte de sang avait une revendication de foi équivalente.)

(2)    Jésus a-t-il une vue différente que la nôtre sur le temps - même quand il vivait ici sur la terre?

(3)    Si vous connaissez le reste de l’histoire (Marc 5:36-42), qu’apprenons-nous sur le sens du temps de Dieu? (Que le temps n’importe pas. Que l’enfant meure ou non à cause du retard pris pour aider la femme, Jésus peut apporter exactement le même résultat.)

4.       Quels enseignements en tirons-nous pour nos activités missionnaires? Devrions-nous donner la préférence à ceux qui occupent des positions d’autorité? Devrions-nous faire nôtres les priorités de temps du monde? (Une chose est en général différente: nous devons partager l’évangile avant que la personne ne meure! Je ne suis pas sûr du nombre de personnes qui ressuscitent miraculeusement et ensuite se convertissent. J’imagine que le nombre est petit.)

II.        Avoir de l’attention

1.       Lisez Marc 12:35-37. Pourquoi la foule écoute-t-elle Jésus avec plaisir?

a.         Est-elle divertie? (Je pense que Jésus capturait leur imagination par sa question inhabituelle. Nous savons qu’il enseignait aussi en utilisant des histoires (Marc 4:2) et il enseignait avec autorité (Marc 1:22).)

2.       Quel enseignement trouvons-nous pour nos activités missionnaires dans l’approche de Jésus envers les foules? (Il n’y a pas de place pour l’ennui. Il n’y a pas de place pour la monotonie. Il n’y a pas de place pour l’incertitude sur des questions fondamentales. Mais il y a de la place pour l’unique, le captivant et le certain.)

a.         Cette approche devrait-elle s’appliquer pour enseigner cette étude? (Ce n’est peut-être pas facile, mais quand nous présentons l’évangile à des groupes, nous devrions nous efforcer de le rendre unique, fascinant et inspirant la confiance.)

b.         Les trois éléments sont-ils requis? Désirés? (Je me suis déjà trouvé dans des groupes d’étude de la Bible dans lesquels l’enseignant trouvait un sujet à controverse et laissait simplement le groupe entrer dedans. C’est mieux que l’ennui et la monotonie, parce que les gens pensent aux questions. Cependant, c’est un travail inachevé. Si vous êtes l’enseignant, vous avez besoin d’enseigner. Vous devriez avoir une position défendable au sujet de ce que vous comprenez être la vérité, dès lors qu’il s’agit de sujets fondamentaux de l’évangile.)

III.     Avoir de la compassion

1.       Lisez Jean 9:1-2. Quelle est la supposition derrière la question des disciples? (Que quelqu’un a fauté pour que cet homme soit aveugle.)

a.         Les disciples n’étaient-ils qu’un groupe de rigolos? Étaient-ils fous?

i.         Si vous répondez par la négative, que nous enseigne cela sur la vie de cet aveugle? (Les disciples reflétaient sans doute les idées courantes dominantes. Ainsi, en plus d’être aveugle, cet homme se voyait chargé de la culpabilité de quelque chose que lui ou ses parents avaient fait, quelque chose de si terrible qu’il était aveugle dès la naissance.)

2.       Lisez Jean 9:3. Discutons la réponse de Jésus. Est-ce de la compassion? (Cela enlève la charge de culpabilité de cet homme ou de ses parents.)

a.         Laissez-moi vous demander à nouveau: est-ce vraiment de la compassion? Que suggère cela au sujet de Dieu (et Jésus était Dieu)? (Cela suggère que cet homme était aveugle pour glorifier Dieu.)

i.         Ainsi, cet homme était aveugle de naissance pour permettre à Dieu de paraître bon? (Il s’agit d’une façon assez crue de le dire, mais je pense que cela fait partie de l’objectif.)

ii.        Quel enseignement en retirer pour des missionnaires? (Nous vivons notre vie pour la gloire de Dieu. Elle n’est pas pour nous, mais entièrement pour lui.)

3.       Lisez Jean 9:4-7. Maintenant que nous avons appris que la qualité de notre vie n’importe pas, qu’apprenons-nous de ces versets? (Que la qualité de notre vie importe à Dieu. Jésus était la lumière du monde en montrant le caractère de Dieu. Dieu veut que nous soyons bénis. Il veut que nous soyons en bonne santé. Il veut que nous voyions. C’est là son désir. Mais quelquefois certaines choses nous arrivent pour des raisons que Dieu permet.)

a.         Revenons à notre première histoire au sujet de la fille de Jaïros. Jésus a-t-il pris une décision consciente pour lui permettre de mourir? (Oui. Il comprenait la nature d’urgence de sa maladie.)

i.         Pourquoi Jésus a-t-il permis cela? (Pour la gloire de Dieu.)

(1)    Cela semble-t-il cruel? Quelqu’un pourrait-il pardonner un jour à Dieu d’avoir laissé mourir son petit enfant?

(2)    Jaïros a-t-il "pardonné" à Jésus? (L’histoire de Jaïros est un exemple concentré du plan de Dieu pour notre vie. Le fait que la petite fille mourut n’a pas importé à Jaïros et à son épouse quand Jésus l’a ramenée à la vie quelques minutes plus tard. Quand Dieu ramènera à la vie ceux que nous aimons, quand il guérira tous les maux de ce monde malade de péché, quand il détruira finalement tout le mal, la tristesse et la mort, alors nous serons comme Jaïros. Le délai n’importera pas.)

4.       Cher ami, pouvez-vous construire une argumentation irrésistible et intéressante sur l’amour et la miséricorde de Dieu, basée sur les actes de Jésus? Si oui, voulez-vous le faire?

IV.      La semaine prochaine: L’apôtre Jean.