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Étude 04 – Craignez Dieu et donnez-lui gloire (Apocalypse 14, Ecclésiaste 12, Matthieu 5 & 6)

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Copyright © 2023, Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
 
Introduction : Il y a plusieurs années, j’ai acheté une casquette de baseball noire sur laquelle était écrit en grosses lettres rouges : « Craignez Dieu ». Une belle réprimande pour les non croyants, n’est-ce pas ? Et un rappel pour le reste d’entre nous. Cependant, je l’ai rarement portée. Pourquoi ? L’une des raisons est que je crains que les gens ne le comprennent pas bien. Que signifie « craindre Dieu » ? Lorsque les humains sont approchés par des anges, il leur est dit : « N’ayez pas peur » (voir Luc 1.28-30). Il semble qu’il s’agisse d’une préoccupation concernant la peur réelle. Si les anges suscitent la crainte, alors il est certain que Dieu doit être littéralement craint. Mais la crainte littérale semble incompatible avec notre
 
I.  Craignez Dieu
 
1.     Lisez Apocalypse 14.7 (version NBS). Exprimons cela en des termes que la plupart des gens peuvent comprendre. Si vous êtes accusé(e) d’un crime et que le jury est sur le point de rendre son jugement, ressentiriez-vous une véritable peur – le genre de peur qui vous fait trembler ? (Oui, le contexte ici est celui du « jugement » et, par conséquent, le type de peur qui fait trembler semble logique si l’on se base sur notre compréhension de la vie.)
 
a.      Lisez Luc 12.5. Selon Robertson’s Word Pictures, l’expression utilisée ici est la même qu’en Apocalypse 14.7 (version NBS). S’agit-il d’une peur tremblante ? (Si l’on me disait que je serais tué et jeté en enfer, ce serait la pire issue possible – et je tremblerais certainement.)
 
b.      Lisez Apocalypse 19.5 (version NBS). Le même mot grec est utilisé dans ce verset pour désigner la peur. Pouvez-vous imaginer que ceux qui louent Dieu au ciel tremblent également de peur ?
 
i.       Si vous étiez à la place de Dieu, voudriez-vous être loué(e) par quelqu’un qui a peur de vous ?
 
2.     Lisez à nouveau Apocalypse 14.7 (version NBS). Avez-vous une idée de la raison pour laquelle le même mot grec signifie à la fois être effrayé et avoir une attitude de louange ? (Il est typique qu’un mot dans une langue puisse avoir plusieurs significations. C’est le contexte qui nous aide à comprendre ce qu’il signifie. Selon vous, que signifie le mot « crainte » dans le contexte de ce verset qui utilise également les expressions « lui donner gloire » et « se prosterner devant celui [qui est le Créateur] ». Le contexte nous indique qu’il s’agit surtout de respect, d’admiration et d’émerveillement.)
 
a.      Certaines personnes doivent-elles trembler de peur devant Dieu ? (Absolument. Ceux qui sont ses ennemis, ses adversaires. Ceux qui craignent son jugement.)
 
b.      Mon père a été le directeur d’une école publique pendant la majeure partie de sa vie professionnelle. Je me souviens que lorsqu’il était directeur d’un collège, nous sommes passés devant la porte ouverte d’une salle de classe et mon père a vu un garçon affalé sur sa chaise. Mon père a claqué des doigts et le garçon s’est immédiatement redressé ! Pensez-vous que ce garçon et moi avions la même vision de mon père ? (Non. Nous le craignions tous les deux, mais je savais que mon père m’aimait de manière absolue.)
 
II.  Le Sage
 
1.     Lisez Ecclésiaste 12.9-10. Qu’est-ce que le Sage fait de louable ? (Il étudie attentivement et présente logiquement de nombreux proverbes.)
 
a.      Quel est l’objectif de ce Sage ? (Apporter plaisir et vérité à son auditoire.)
 
b.      Pensez-vous que le Sage fasse ce qu’il faut ? (J’aime un sermon soigneusement préparé et organisé qui m’apporte de la joie.)
 
2.     Lisez Ecclésiaste 12.11. Les « aiguillons » ou les « attaches » sont-ils des mots qui plaisent ? Cela est-il lié aux paroles du Sage ? (Je pense que cela signifie qu’un sermon délicieux contient des points qui nous font réfléchir sérieusement à notre vie. Ils nous « aiguillonnent » dans la bonne direction.)
 
a.      Notez la référence aux « attaches qui retiennent l’ensemble des connaissances". Qu’est-ce qu’une « attache » dans un sermon ? Après le déjeuner, avez-vous complètement oublié le sermon ?
 
b.      Il n’y a pas si longtemps, je parlais à un jeune homme que je n’avais pas vu depuis des années. Il m’a dit qu’il se souvenait d’histoires tirées de sermons que j’avais prêchés au moins dix ans auparavant. Il était un jeune adolescent lorsqu’il les a entendues et j’étais étonné qu’il s’en souvienne. Je lui ai demandé s’il se souvenait de l’aspect spirituel de l’histoire. Il ne s’en souvenait pas. Mes histoires racontaient bien l’histoire, mais pas l’essentiel. Comment pouvons-nous « attacher » l’enseignement spirituel à l’histoire ?
 
3.     Lisez Ecclésiaste 12.12-13 (version NBS). Le travail du Sage va-t-il dans la bonne direction ? (Oui. Il existe toutes sortes de livres qui nous fatiguent avec tous leurs détails. Mais un sermon délicieux qui pique notre conscience et qui est mémorable nous orientera vers « la crainte de Dieu et l’observation de ses commandements ». Cela nous donne une autre idée de la signification de la crainte de Dieu.)
 
a.      Quel enseignement tirons-nous de la référence à « beaucoup d’étude » et à « la fatigue » ? (Les sermons ne doivent pas seulement nous réjouir, ils ne doivent pas nous lasser. Le fait de rester simple, de rendre des sujets complexes simples et intéressants, aide à faire passer le message.)
 
4.     Lisez Ecclésiaste 12.14. Quel parallèle voyez-vous avec Apocalypse 14.7 (version NBS) ? (Tous deux sont énoncés dans le contexte d’un jugement à venir.)
 
III.  Observer les commandements et donner gloire
 
1.     Lisez Éphésiens 2.8-9. Quel est le lien entre l’observation de la loi et le fait d’être sauvé ? (Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres que nous accomplissons en observant la loi.)
 
2.     Lisez Éphésiens 2.10 (version NBS). Nous sommes « l’ouvrage » de Dieu, créé « pour des œuvres bonnes ». Qu’est-ce qui suggère que c’est une raison pour nous de faire de bonnes œuvres ? (Un artisan est fier de son travail. Jésus veut que nous soyons des exemples vivants de ce que signifie être chrétien. Nous voulons que Jésus soit fier de nous.)
 
3.     Lisez Matthieu 5.14-15. Que devons-nous faire avec une lampe ? (La placer à un endroit où elle peut être vue.)
 
a.      Ce texte dit que nous sommes « la lumière du monde ». Pourquoi ces versets s’intéressent-ils davantage à l’emplacement de la lumière qu’à sa nature ? (Être véritablement un disciple de Dieu signifie que nous sommes intrinsèquement « lumière ». Cela ne résout toutefois pas la question de l’emplacement.)
 
4.     Lisez Matthieu 5.16 (version NBS). Cela explique mieux la lumière. Quelle est la lumière d’un chrétien ? (« Les belles œuvres ».)
 
a.      Quel est le résultat de vos bonnes œuvres ? (Vous rendez gloire à Dieu.)
 
b.      Si vos bonnes œuvres sont la lumière qui apporte la gloire à Dieu, comment placer nos bonnes œuvres là où le monde peut les voir ? Comment répondons-nous au défi du placement ?
 
5.     Lisez Matthieu 6.1-2. Comment concilier ce conseil avec l’idée que nos bonnes œuvres doivent être vues pour que nous puissions rendre gloire à Dieu ?
 
a.      Que signifie le fait que ces personnes qui se vantent de leurs bonnes œuvres « ont déjà leur récompense » ? (La louange des autres est l’étendue de leur récompense.)
 
6.     Lisez Matthieu 6.3-4. Pouvez-vous proposer un plan de placement qui vous aide à distinguer les bonnes œuvres de Matthieu 6 de celles de Matthieu 5 ? (Si vous regardez Matthieu 6.4, il semble que le but des œuvres de Matthieu 6 soit une récompense pour la personne qui fait les bonnes œuvres. Dans Matthieu 5, le but des œuvres est de rendre gloire à Dieu.)
 
a.      Cela signifie-t-il que la réponse à la distinction est de se demander : « Quel est mon objectif dans ces œuvres ? »
 
i.       Une fois que nous les aurons distinguées, cela nous aidera-t-il à résoudre le mystère persistant de la manière dont nous devons les placer pour que le monde voie nos bonnes œuvres ?
 
b.      Est-ce facile de les distinguer ? (Pas pour moi. Mon but en écrivant ces études est d’encourager les gens à lire la Bible et à considérer la volonté de Dieu. Cela rend gloire à Dieu. La semaine dernière, une personne importante et très influente m’a dit qu’elle lisait régulièrement ces études. J’ai considéré cela comme un grand compliment et cela m’a valorisé.)
 
c.      Si je ne suis pas le seul à avoir du mal à distinguer la gloire à Dieu et la gloire à moi, quelle est la réponse ? Devrions-nous nous demander quel est le but premier de nos bonnes œuvres ?
 
7.     Lisez Psaumes 75.4-7. S’agit-il de la réponse à la façon dont nous devrions aborder les bonnes œuvres ? (Oui. Nous ne devons pas nous élever nous-mêmes pour notre gloire, ce qui était le problème dans Matthieu 6. Nous devons plutôt attendre que Dieu nous élève (ou ne nous élève pas). Nous devons laisser à Dieu le soin de nous placer (et de faire briller notre lumière.)
 
8.     Cher/ère ami(e), l’objectif de votre vie est de craindre Dieu et de lui rendre gloire. Ces objectifs se rejoignent dans l’attitude qui consiste à plaire à Dieu en faisant sa volonté. Voulez-vous demander à l’Esprit saint de vous aider à craindre Dieu correctement et à lui donner gloire ?
 
IV.    La semaine prochaine : La bonne nouvelle du jugement.