Ancien Testament

Étude 07 – Rétribution divine (Job 8-9 & 11-12)

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Copyright © 2016, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : J’aime la logique ! Bildad, l’un des amis de Job, aussi. Bildad connaît sa théologie, il connaît sa logique, et il en déduit que les enfants de Job ont mérité de mourir. Nous pouvons appeler cela une vraie « punition rétributive ». Parfois la logique nous laisse tomber. Parfois notre point de vue sur la façon dont Dieu agit est erroné, et ainsi nos déductions logiques sont également fausses. Débutons notre étude de la Bible et découvrons-en davantage sur l’amour, la logique et la punition rétributive !
 
I.  Le vent impétueux
 
1.     Lisez Job 8.1-3. Bildad, l’un des amis de Job, entre en scène. Quel est le but de Bildad ? (Ce n’est pas de réconforter Job. Au lieu de cela, il veut justifier Dieu.)
 
a.      Revenons en arrière et voyons ce que Bildad pense qu’est un « vent impétueux ». Lisez Job 7.19-20. Que dit Job ? (Il dit qu’il ne mérite pas d’être une « cible » pour la punition de Dieu. Si il a péché, cela n’a pas fait de tort à Dieu.)
 
b.      Pourquoi Bildad est-il dérangé par cela ? (Cela laisse apparaître Dieu comme étant injuste. Bildad pense que Job sait ce qu’il a fait et qu’il refuse simplement de l’admettre.)
 
c.      Pourquoi Bildad est-il si convaincu que Job a péché ? (Parce qu’il partage le point de vue de Deutéronome 28 que nous avons discuté dans des études précédentes – si vous obéissez vous prospérez, si vous désobéissez vous subissez des dommages.)
 
2.     Lisez Job 8.4. Dans quelle mesure est-ce un coup dur pour Job ? (Lisez Job 1.4-5 et Job 1.18-19. Il s’agit de la pire chose que Bildad puisse dire parce que cela reflète la pensée privée de Job. Job connaissait ce qui le concernait, notamment relativement au péché, mais il n’était pas sûr de ce qui concernait ses enfants – spécialement après une soirée festive.)
 
a.      Qu’est-ce qui n’est pas juste dans l’affirmation de Bildad au sujet des enfants de Job ? (Bildad fait une déduction basée sur sa compréhension de la théologie. Son affirmation ne se base pas sur sa connaissance du péché du moment. Si la théologie de Bildad est fausse (de manière générale elle ne l’est pas), ou si elle ne s’applique pas dans toutes les circonstances (ce qui est le cas ici), alors Bildad rajoute une couche à la souffrance de Job.)
 
3.     Lisez Job 8.5-7. Selon vous, Bildad croit-il toutes ces paroles d’encouragement ?
 
a.      Comment réagiriez-vous à la place de Job ?
 
4.     Lisez Job 8.8-10. Comment Bildad croit-il que nous devrions comprendre les actions de Dieu aujourd’hui ? (En se référant au passé.)
 
a.      Êtes-vous d’accord ? (Je suis d’accord.)
 
b.      Est-ce pour cela que Dieu a inclus le livre de Job dans la Bible ? (Oui !)
 
5.     Lisez Job 8.20-22. Dieu est-il aussi simple et prévisible que l’affirme Bildad ?
 
6.     Lisez Job 9.1-4 (version PDV). Comment répond Job au point de vue de Bildad sur Dieu dans le passé ? (Il admet que la règle générale est que les gens bons prospèrent et que les gens mauvais souffrent, mais Job semble voir Dieu comme étant complexe. « Sa sagesse est profonde et sa force est grande. » En prédisant ce que Dieu fera dans toutes les situations, Bildad rend Dieu semblable à lui. Quelle erreur !)
 
II.  Les réponses de Tsophar
 
1.     Nous entendons maintenant Tsophar, un autre « ami ». Lisez Job 11.4-6. Tsophar a-t-il raison sur le fait qu’il y a toujours deux faces à une histoire ?
 
a.      Selon Tsophar, quelle « face » a besoin d’être expliquée ? (Le mensonge de Job sur le fait d’être « pur » a besoin d’être mis au grand jour. Job est si pécheur que « Dieu […] laisse dans l’oubli une partie de [sa] faute ».)
 
2.     Revenons en arrière et étudions pourquoi Tsophar se sent ainsi. Lisez Job 11.1-3. Quel est le but de Tsophar ? (Il croit qu’il doit réprimander Job.)
 
a.      Pourquoi ? (Tant Bildad que Tsophar ressentent une obligation de justifier le caractère de Dieu. Ils pensent que Job accuse faussement Dieu de violer les règles de Dieu.)
 
b.      Y a-t-il réellement « deux faces » à cette histoire ? (Tsophar dit qu’il y a deux faces, mais il ne croit pas réellement que la face de Job est valide.)
 
3.     Lisez Job 11.7-9. Quel est le point de vue de Tsophar sur l’intelligence et la connaissance de Dieu ? (Elles sont sans limites.)
 
4.     Lisez Job 11.11-12. Quel est le point de vue de Tsophar sur Job ? (Il suggère qu’il a la « tête creuse ». Clairement il n’y a pas « deux faces » dans l’esprit de Tsophar.)
 
a.      Que nous enseigne Tsophar comme mauvaise approche de ce genre de conflits sur la volonté de Dieu ? (Penser que l’autre face est stupide, et ne dire que cela.)
 
III.  La réponse de Job
 
1.     Lisez Job 12.1-3. Comment répond Job à l’accusation d’avoir la tête creuse ? (Job dit qu’il est aussi intelligent que Tsophar. De plus, il connaît aussi les lois de l’univers que Tsophar et Bildad ont mentionnées.)
 
2.     Lisez Job 12.4-5 (version PDV). Job maintient qu’il est « juste » et « intègre ». Pourquoi dit-il que Tsophar et Bildad ne peuvent pas voir cela ? (« Les gens heureux pensent : "Méprisons le malheureux !" »)
 
a.      Réfléchissons si ce que dit Job est vrai. Les gens qui ne partagent pas vos problèmes pensent-ils que vos problèmes sont de votre faute ?
 
i.       De manière générale, est-ce vrai que nos problèmes sont de notre propre faute ?
 
3.     Lisez Job 12.6. Les « pillards » sont-ils des gens mauvais ? (Bien sûr.)
 
a.      Que dit Job ? Les règles ne s’appliquent-elles pas toujours de la même façon ?
 
i.       Si Job dit réellement cela, il nie la justice. La justice est impartiale. Avez-vous une autre explication pour la sécurité des pillards ?
 
IV.  La punition
 
1.     Lisez Nombres 16.1-3. Êtes-vous d’accord que certains dirigeants se placent eux-mêmes au-dessus du reste de la communauté religieuse ?
 
2.     Lisez Nombres 16.4-7. Moïse est le dirigeant mit au défi par Coré et les Lévites. Quelle est la réaction de Moïse à cette rébellion ? (Il se tourne humblement vers Dieu. Il dit : « Laissons Dieu choisir ».)
 
3.     Lisez Nombres 16.28-33. Tsophar et Bildad auraient-ils pu prévoir cela ?
 
a.      Auriez-vous pu prévoir cette issue pour Coré et ses alliés ?
 
b.      Nous avons précédemment discuté les lois « automatiques » de l’univers, instaurées par Dieu, mais nous voyons ici l’intervention active de Dieu pour punir la rébellion. Quelle proportion de cela se déroule actuellement ?
 
V.  Que devons-nous conclure ?
 
1.     Voyons dans quelle mesure tout ce que nous avons étudié s’applique à nous. Clairement, nous aurons des conflits concernant ce que nous pensons être la volonté de Dieu. Je pense en particulier à un conflit actuel dans mon église. Coré pensait que Moïse avait tort. Bildad et Tsophar pensaient que Job avait tort. Quelle est la première question que nous devrions nous poser dans de telles situations ? (Pensons-nous réellement avoir une meilleure compréhension des règles et de la volonté de Dieu ? Pensons-nous réellement être plus intelligents ou plus fidèles que ceux avec lesquels nous ne sommes pas d’accord ?)
 
a.      Que pouvons-nous apprendre de l’approche de Moïse ? (Moïse n’a pas dit : « Je suis plus intelligent » ou « Je suis le chef ». Au lieu de cela, il s’est humblement tourné vers Dieu et a dit : « Laissons Dieu décider ».)
 
i.       Cela fonctionnera-t-il encore aujourd’hui ?
 
b.      Quelles autres questions devrions-nous nous poser quand nous sommes en conflit ? (Sommes-nous sûrs qu’il s’agisse de la volonté de Dieu dans cette situation particulière ? Nous pouvons connaître les règles générales de Dieu, mais est-il possible qu’elles ne s’appliquent pas ici ?)
 
i.       Comment saurons-nous quand s’applique une « exception de pillards » (Job 12.6) ? (Je ne pense pas que les pillards étaient une exception aux règles de Dieu. Je pense qu’ils nous montrent que Dieu agit selon son propre agenda.)
 
2.     Lisez à nouveau Job 8.4. Selon vous, quelle règle devrait s’appliquer ici ? (Lisez 1 Corinthiens 16.14. Bildad ne témoigne pas d’amour envers Job parce qu’il n’y a rien que Job puisse faire pour changer la mort de ses enfants.)
 
3.     Cher(ère) ami(e), quand vous entrez en conflit concernant les plans ou les actions de Dieu dans l’univers, vous engagez-vous à premièrement vous tourner vers Dieu dans la prière ? Voulez-vous vous demander si vous êtes plus intelligent(e), si vous êtes sûr(e) des règles qui s’appliquent dans ces circonstances, et si vous témoignez de l’amour ? Pourquoi ne pas, comme Moïse, laisser Dieu se justifier lui-même ?
 
VI.    La semaine prochaine : Sang innocent.