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Étude 12 – La moisson et les moissonneurs (Marc 6, Matthieu 21, Luc 5, Actes 16)

Copyright © 2014, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Dans Matthieu 9.37 Jésus dit à ses disciples : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. » Dès lors que Jésus parle de moissonner des âmes pour le royaume des cieux, j’ajouterais « et les ouvriers qualifiés encore moins nombreux ». J’ai le manche d’une vieille faux dans mon garage. Les faux sont des outils à mains pour moissonner le blé. Elles ont un manche long et incurvé, ainsi qu’une longue et étroite lame fixée à angle droit à l’extrémité du manche. J’ai bien une idée de la façon dont elle s’utilise, mais il me faudrait une formation sur le tas pour l’utiliser correctement. Qu’en est-il de la moisson des âmes ? Comment devenons-nous des ouvriers qualifiés pour cette tâche critique ? Débutons notre étude de la Bible et voyons ce que nous pouvons apprendre !
 
I.       La première expérience
 
1.     Lisez Marc 6.7. Combien d’entre vous ont premièrement fait un stage dans votre emploi actuel ? S’agit-il de ce que nous voyons ici, une formation sur le tas ? (Oui. Jésus décide, avant de retourner au ciel, de donner aux disciples une première expérience, ou un stage, pour leur mission ultime de moissonnage.)
 
a.      Réfléchissez aux deux premières choses qu’a faites Jésus. Selon vous, pourquoi Jésus les a-t-il envoyés deux à deux ?
 
b.      Selon vous, pourquoi la deuxième chose qu’il a faite était de leur donner autorité sur les mauvais esprits ?
 
c.       Lisez Éphésiens 6.12. Dans notre travail d’évangélisation d’aujourd’hui, sous-estimons-nous l’importance de la guerre spirituelle ?
 
2.     Lisez Marc 6.8-9. Quand mes enfants étaient petits, nous passions des vacances dans notre camping-car. Je prenais toujours du matériel et des pièces de rechange. Je pensais qu’il s’agissait d’une préparation prudente. Les disciples sont-ils préparés ? Pourquoi ne prennent-ils pas l’essentiel – comme la nourriture et de l’argent ?
 
a.      L’idée est-elle de leur enseigner la vraie foi et la vraie dépendance ? (Lisez Matthieu 10.10. La version de Matthieu de cet évènement donne la raison de Jésus – et il ne mentionne pas le développement de la foi. Au lieu de cela, Jésus dit que ceux qui bénéficient de l’évangélisation devraient la soutenir.)
 
b.      Par le passé, des évangélistes m’ont demandé de contribuer à un fond, afin de pouvoir récolter suffisamment d’argent pour pouvoir « envoyer » des missionnaires. Plus récemment, un évangéliste m’a demandé de contribuer à l’œuvre d’amis proches. S’agit-il là d’une approche erronée ? Ceux qui bénéficient directement de l’œuvre missionnaire devraient-ils la financer ? (Lisez 1 Corinthiens 9.6, 12 et 15. Le principe est que ceux qui bénéficient devraient financer, mais le fait qu’ils financent n’est pas une question morale.)
 
3.     Lisez Marc 6.10. Pourquoi ne pas chercher de meilleurs logements ? (Si vous considérez toutes les directives de Jésus, elles semblent pointer vers une approche simple – ne soyez pas accablés par des choses superflues et ne cherchez pas aux alentours différents lieux où séjourner. Focalisez-vous sur la mission de l’annonce de l’évangile.)
 
4.     Lisez Marc 6.11. Quel enseignement devrions-nous apprendre ici, qui nous aidera dans nos efforts actuels d’évangélisation ? (Nous devons nous focaliser sur ceux qui veulent entendre ce que nous avons à dire.)
 
a.      Ceux d’entre vous qui lisent mes études depuis plusieurs années se rappellent peut-être de la lutte que j’ai eue avec mes voisins âgés. J’ai fait toutes sortes de « travaux » pour eux, mais lui ne voulait pas discuter de salut avec moi, et dans une certaine mesure sa femme semblait hostile. Quand ils étaient en difficulté ils m’appelaient pour prier, mais je n’ai jamais converti l’un ou l’autre. Je pensais que c’était de ma faute. Que suggère ce texte ? (Si certains résistent à l’évangile, partez vers la personne suivante.)
 
II.     Le message
 
1.     Lisez Marc 6.12 (version à la Colombe). Considérez le message des disciples. Cela devrait-il être notre message aujourd’hui ?
 
a.      Lisez Matthieu 3.1-2 (version à la Colombe). Jean prêche la repentance parce que Jésus arrivait. Quand Jésus est venu il a envoyé ses disciples, qui ont prêché la repentance. Comment concilier le message de repentance avec le fait d’avoir une attitude d’accueil vis-à-vis des pécheurs ?
 
2.     Lisez Luc 5.29-30 (version à la Colombe). Les Pharisiens voulaient que les pécheurs changent avant de pouvoir manger avec eux, mais Jésus mange avec les pécheurs. Selon vous, quelle était la première chose que Jésus a dite aux pécheurs ? (Je doute que ce fût : « Repentez-vous ». Plus probablement : « Pourquoi ne mangerions-nous pas ? »)
 
3.     Lisez Luc 5.31-32 (version à la Colombe). Quel est le message de Jésus ? (Repentez-vous !)
 
a.      D’une façon concrète, qu’est-ce que cela signifie ? Que devrions-nous dire exactement aux gens qui viennent dans notre église à la recherche de la vérité ?
 
i.       Quand nous voyons quelque chose de nouveau que font les gens ou qu’ils portent ou qu’ils mangent, et qui est incohérent avec notre vision de ce qui est juste, devrions-nous les appeler à changer radicalement dans ce qu’ils font, portent ou mangent ?
 
4.     Lisez Matthieu 21.23 et Matthieu 21.32 (version à la Colombe). À qui s’adresse Jésus ? (Aux plus importants chefs religieux. Il s’agissait de personnes qui croyaient en Dieu et qui semblaient faire, porter et manger exactement ce qu’il fallait.)
 
a.      Dans ce contexte, que Jésus leur demande-t-il de faire dans Matthieu 21.32 ? (Se repentir de ne pas croire en Jésus. Jean prêchait aussi la foi en Jésus.)
 
b.      Quand ils refusent de « se repentir » et d’accepter la « voie de la justice », qu’ont-ils refusé ? (La grâce ! La justification par la foi en Jésus-Christ.)
 
c.       À présent, laissez-moi vous demander à nouveau, que devrions-nous dire à nos visiteurs concernant la repentance ? (Ils devraient se repentir du péché, ils devraient se repentir du fait de croire à la justification par leurs propres œuvres, ils devraient accepter la justification par la foi en Jésus-Christ !)
 
d.      Si nous disons aux visiteurs à la recherche de la vérité que nous devrions cesser de faire, de porter ou de manger quelque chose pour être sauvés, alors qui doit se repentir ? (La personne qui suggère que le salut dépend de ce que nous faisons, portons ou mangeons !)
 
5.     Lisez Matthieu 21.28-30 (version à la Colombe). Il s’agit de l’histoire qui a mené aux versets que nous venons de discuter. Quel fils fait la volonté du père ? (Lisez Matthieu 21.31. Non pas le fils qui a donné la bonne réponse, mais celui qui a bien agi.)
 
a.      Discutons-en plus en détail. En me basant sur les versets relatifs à cette histoire, je suggère que les gens d’église qui disent aux visiteurs qu’ils doivent cesser de faire, de porter ou de manger quelque chose ont besoin de changer radicalement (se repentir). Cette histoire dit que le fils qui agit de façon juste est celui qui plaît au père. Ma suggestion était-elle fausse ? (Je ne crois pas. Au lieu de cela, je pense que cela nous montre les deux côtés de l’erreur. Un côté de l’erreur tombe dans le fossé des œuvres – selon lequel vous devez faire ou ne pas faire quelque chose pour avoir droit au salut. L’autre côté de l’erreur tombe dans le fossé de la relativisation du péché, en disant que le péché ne pose pas de problème et que vous ne devez rien changer. Le chemin de la vérité est d’accepter Jésus-Christ comme votre unique source de salut et de tourner votre vie et votre volonté vers lui.)
 
6.     Lisez Luc 24.46-49. Selon ce texte, quel est notre message au monde ? (Changez radicalement (repentez-vous) et cherchez le pardon des péchés, et vous serez justifiés par la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ.)
 
a.      Ils ont le message. Pourquoi attendre ? (La puissance, la compétence est promise. Nous l’abordons dans la suite de notre étude.)
 
III.  La puissance
 
1.     Lisez Actes 16.6. Si votre objectif est de partager la bonne nouvelle au sujet de Jésus, pourquoi l’Esprit saint nous empêche-t-il de bien faire notre travail ? (L’Esprit saint ne les empêchait pas de prêcher, il leur donnait des directives quant aux endroits à éviter.)
 
2.     Lisez Actes 16.7-10. Vous êtes-vous déjà demandé si vous deviez partager l’évangile avec une certaine personne ? Quelle sorte d’aide pouvons-nous attendre de l’Esprit saint ? (Cette histoire nous montre que l’Esprit saint nous guidera vers des gens qui veulent entendre l’évangile.)
 
3.     Lisez Actes 2.1-3. Pourquoi le vent, le bruit et le feu ? (Lisez Actes 2.4-6. Cela a attiré la foule. Réfléchissez à la façon dont votre église essaye d’attirer ceux qui recherchent la vérité.)
 
4.     Lisez Actes 2.7-12. Si vous aviez une grande rencontre d’église, et que vous vouliez partager l’évangile avec des gens qui parlent 15 langues différentes, comment feriez-vous ? (Rappelez-vous que je me suis reproché de ne pas avoir réussi à apporter l’évangile à mes voisins âgés. La tâche au-devant des disciples était impossible – 15 (comptez-les) langues différentes. Mais l’Esprit saint a tout résolu.)
 
a.      Que nous enseigne cela quant à la façon dont nous devrions présenter le message de l’évangile ? (Cela me dit que le plus important est d’obtenir la bonne « aide ».)
 
5.     Cher(ère) ami(e), si vous ne partagez pas le message de l’évangile, voulez-vous commencer aujourd’hui ? Voulez-vous partager avec ceux qui veulent entendre le message ? Voulez-vous partager la repentance et le salut par la grâce ? Voulez-vous prier pour que l’Esprit saint vous donne les bonnes opportunités, les bonnes paroles et les bonnes actions ?
 
IV.    La semaine prochaine : Le prix à payer pour être disciple.