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Étude 12 – Comprendre les passages difficiles (1 Timothée 4, Jacques 4, Actes 17)

Copyright © 2020, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Comment rendre la Bible plus facile à comprendre ? Un bon point de départ est d’utiliser une Bible que vous pouvez comprendre ! J’ai longtemps pensé que ceux qui plaident pour la Bible la plus difficile à lire, et qui essayent de l’imposer aux autres, font l’œuvre du diable. Il ne veut pas que nous comprenions la Parole de Dieu. Que pouvons-nous faire d’autre pour mieux comprendre les passages difficiles de la Bible ? Débutons notre étude de cette semaine et apprenons-en davantage !
 
I.  Un effort honnête
 
1.     Lisez Proverbes 2.6-7 et 1 Timothée 4.16. Quel est le rapport entre notre comportement personnel et la compréhension de la Bible ? (Il démontre un désir de faire la volonté de Dieu. Pourquoi Dieu voudrait-il nous donner un aperçu plus profond si nous ne tirons pas parti de ce que nous comprenons actuellement ?
 
a.      Remarquez la première partie de 1 Timothée 4.16 qui appelle à « prendre garde » « à ton enseignement ». Qu’est-ce que cela signifie ? (Prêtez attention à ce que les autres enseignent. J’ai parfois changé d’avis sur des sujets bibliques en me basant sur les enseignements des autres. Je pense cependant que le message principal ici est de veiller aux faux enseignements.)
 
b.      Remarquez la dernière partie de 1 Timothée 4.16. Qui d’autre est en danger si nous ne faisons pas un effort honnête pour obéir à Dieu et enseigner ce qui est juste ? (Ceux qui écoutent notre enseignement. Pour la plupart d’entre nous, il s’agit d’abord de nos enfants.)
 
2.     Lisez Jacques 4.6-7. Lorsque vous lisez un texte de la bible que vous n’aimez pas, que devez-vous faire ? (Il faut avoir la bonne attitude à l’égard de la Bible. Nous devons être humbles, c’est-à-dire ouverts à ce que la Bible enseigne.)
 
3.     Lisez Jacques 4.11 et focalisez-vous sur la dernière partie. Contre quoi sommes-nous mis en garde ? (Dieu n’a pas voulu que nous jugions la loi, mais plutôt que nous la suivions.)
 
a.      Comment cela fonctionne-t-il concrètement ? Ne sommes-nous pas appelés à porter des jugements sur des passages difficiles ?
 
b.      Lisez Jacques 4.9 comme exemple. Quand j’ai lu ce verset aujourd’hui, je l’ai immédiatement rejeté parce que mon esprit est allé vers Galates 5.22. Un des fruits de l’Esprit Saint est « la joie ». Nulle part dans la Bible il n’est dit que le résultat de l’Esprit saint qui vit en nous est le deuil et la tristesse. Comment puis-je éviter de juger ce que Jacques a écrit ? (Il y a un bon jugement et un mauvais jugement. Si nous disons simplement que nous n’allons pas suivre la Bible parce que nous savons mieux, c’est un mauvais jugement. Si nous comparons des passages de la Bible et examinons le contexte pour déterminer l’enseignement général de la Bible, c’est la meilleure méthode.)
 
II.  Une compréhension enthousiaste
 
1.     Lisez Actes 17.10-11. Quel message apportent Paul et Silas ? (Jésus est le Messie.)
 
a.      Qu’est-ce qui fait que les habitants de Bérée ont de meilleurs sentiments que ceux de Thessalonique ? (Lorsqu’ils entendaient quelque chose de nouveau, ils vérifiaient avec diligence si cela était conforme aux Écritures.)
 
b.      Comment aborder le passage difficile de la bible ? (Nous devons être ouverts à une nouvelle compréhension.)
 
2.     J’ai déjà mentionné ceci auparavant. Dans les premiers temps de mon église, les dirigeants se sont débarrassés des anciennes conceptions et ont adopté des nouvelles conceptions actuelles de la Bible. Aujourd’hui, j’entends « gardez les piliers » et « gardez fermement les fondements ». La bonne approche de la vérité dépend-elle de l’époque de l’histoire ? La « nouvelle vérité » d’antan est-elle toujours correcte ?
 
a.      Lisez à nouveau Jacques 4.6. Quelle est la prudence à adopter lorsque l’on envisage une nouvelle vérité ? (Nous devons aborder cette tâche avec humilité, et non avec fierté.)
 
b.      Un argument léger que j’entends parfois est que je devrais rejeter une compréhension spécifique de la bible parce qu’elle est « catholique » ou « pentecôtiste ». Un enseignement catholique peut être très ancien et un enseignement pentecôtiste peut être inspiré par l’Esprit saint. Rejeter l’un ou l’autre d’emblée montre un manque d’humilité. Il faut plutôt, comme les Béréens, examiner avec empressement les Écritures pour voir ce qui est vrai.)
 
3.     Lisez Actes 8.26-28. Que nous apprennent ces quelques versets sur ce fonctionnaire de la cour ? (L’éthiopien est un homme important, puissant et apparemment converti au judaïsme. Il étudie également sa Bible.)
 
a.      Aimez-vous lire en voiture ? Pouvez-vous vous imaginez en train de lire dans un char ?
 
i.       Qu’est-ce que cela nous apprend sur l’Éthiopien ? (Il est impatient d’en savoir plus sur Dieu.)
 
4.     Lisez Actes 8.29-31. Inviteriez-vous un parfait étranger dans votre char ? Seriez-vous ouvert à l’Esprit saint vous disant de vous précipiter vers un char et d’entamer une conversation ? (Dans les deux situations, nous voyons des hommes qui sont ouverts à faire la volonté de Dieu.)
 
5.     Lisez Actes 8.32-34. Est-ce un passage difficile ? (Ça l’est pour l’Éthiopien.)
 
6.     Lisez Actes 8.35. Quelles sont les clés pour comprendre les passages difficiles de la Bible ? (Nous avons un homme qui est impatient d’en apprendre davantage sur Dieu. Il est prêt à prendre le risque de se faire renseigner par un étranger. L’Esprit saint a arrangé le moment – le texte étant lu et Philippe étant présent.)
 
a.      Qu’est-ce que cela nous apprend sur l’enseignement de la part des autres ? (Si le texte biblique était difficile pour l’Éthiopien, il était facile pour Philippe. L’étude biblique en groupe apporte la compréhension des autres qui peuvent être des experts sur un sujet.)
 
7.     Lisez Actes 8.36-38. L’Éthiopien est-il impulsif ? (Je doute que l’homme qui était en charge du trésor éthiopien soit impulsif.)
 
a.      Pourquoi ne pas attendre qu’il rentre chez lui pour se faire baptiser ? Il avait la richesse et le pouvoir, il aurait pu être baptisé chez lui, dans un endroit magnifique, avec la compagnie de ses amis pour faire la fête. (Je pense que cela nous donne un aperçu de la vie de l’Éthiopien. Si quelque chose doit être fait, il veut le faire tout de suite.)
 
b.      Remarquez la façon dont l’éthiopien demande à être baptisé. C’est un homme de pouvoir et d’autorité, fait-il la demande d’être baptisé ? Pourquoi ne le demande-t-il pas ? (C’est un homme d’autorité, mais il s’en remet à son nouveau professeur sur cette question spirituelle.)
 
8.     Lisez Matthieu 19.23-24. Notre Éthiopien est riche et puissant. Qu’est-ce qui le rend différent ?
 
III.  La chose principale
 
1.     Lisez 2 Timothée 2.14. Qu’est-ce qu’une « querelle de mots » ?
 
a.      Pourquoi cela cause-t-il la ruine de ceux qui écoutent ?
 
2.     Lisez 1 Timothée 6.3-4. Quel éclairage cela apporte-t-il sur les « querelles de mots » ? (L’avertissement s’adresse à ceux qui veulent créer des débats inutiles sur des questions sans importance.)
 
a.      Comment ce texte nous aide-t-il à comprendre comment les auditeurs sont lésés par ce genre de débat ? (Lorsque vous prenez parti dans des petites controverses, cela produit un état d’esprit provoquant « des jalousies, des disputes, des insultes à Dieu, [et] des soupçons malveillants ».)
 
b.      En quoi les controverses sur les mots diffèrent-t-elles d’un échange d’idées ? (C’est la différence entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Nous voulons que l’essentiel reste l’essentiel.)
 
3.     Lisez 1 Timothée 6.5. Comment distinguer entre une discussion sur un texte difficile et un désir de « discussions sans fin » ? (La personne qui prend part à une « discussion sans fin » n’est pas un étudiant de la Bible. Il est une personne « à l’esprit faussé, ayant perdu toute notion de la vérité ».)
 
4.     Cher(ère) ami(e), êtes-vous zélé(e) pour connaître Dieu ? Avez-vous envie de mieux comprendre sa volonté ? Une meilleure compréhension de la volonté de Dieu n’est pas seulement une question de mots. Dieu veut que nous agissions en fonction de notre connaissance. Pourquoi ne pas demander l’aide de l’Esprit saint pour vivre selon sa volonté et comprendre plus complètement la volonté de Dieu ?
 
IV.    La semaine prochaine : Vivre par la Parole de Dieu.