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Étude 01 – Dieu a créé (Genèse 1 à 3, Proverbes 14)

Copyright © 2019, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Bienvenue dans notre nouvelle série d’études sur l’obligation chrétienne de compassion envers ceux qui nous entourent. La Bible appelle à davantage qu’une simple approche de l’esprit. Deutéronome 28 enseigne que la fidélité à Dieu apporte des bénédictions matérielles. Cela laisse sous-entendre que ceux qui ont besoin d’aide ont pu avoir été infidèles à Dieu. En même temps, la loi mosaïque contient plusieurs commandements sur l’aide envers ceux qui se trouvent dans une situation économique difficile. Cela nous dit que le mérite n’est peut-être pas le bon critère pour aider autrui. L’histoire de Job et Hébreux 11 révèlent que les règles générales ne s’appliquent pas toujours. Ce dernier sabbat, j’ai écouté un sermon sur l’histoire du fils prodigue qu’a racontée Jésus (Luc 15.11-32). Je pensais à cette série d’études quand j’ai entendu Luc 15.16 : « personne ne donnait rien [au fils prodigue] » quand il avait faim. Le résultat, dans Luc 15.17, est que le fils prodigue « rentre en lui-même ». Le fils prodigue serait-il ensuite rentré à la maison si une personne bien intentionnée avait donné suite à sa rébellion en lui donnant à manger ? Commençons notre exploration de ce que nous enseigne la Bible sur notre obligation de miséricorde !
 
I.  La Création
 
1.     Lisez Genèse 1.26. Selon ce texte, pour quelle raison Dieu a-t-il créé les humains ? (Il les a créés pour être des gestionnaires de rang inférieur. Ils ont été façonnés d’après Dieu, et ils devaient agir sous son autorité.)
 
a.      Quelle était leur responsabilité ? (Dominer sur les animaux.)
 
2.     Lisez Genèse 1.27-28. Quelle autre puissance donne Dieu aux humains ? (La puissance de créer. Le commandement était de créer d’autres humains, de remplir et soumettre la terre, et (Dieu répète) de dominer sur les animaux.)
 
a.      Imaginez que vous veniez d’être embauché(e) pour un nouvel emploi et que c’est là votre cahier des charges. Que signifie « soumettre » la terre et « dominer » sur les animaux ? (Il s’agit d’une autorité énorme, et d’une responsabilité incroyable.)
 
i.       Pourquoi un monde parfait aurait-il besoin d’être « dominé » ? (Dès lors qu’un monde parfait ne serait pas en rébellion, je pense que cela signifie que les humains devaient être préférés aux animaux. Si un conflit éclate, ces derniers doivent céder la place aux humains.)
 
b.      Considérez ce problème pour tester votre approche à ce sujet. Si les humains avaient besoin d’un vêtement pour leur intimité et pour leur chaleur corporelle, tueriez-vous un animal pour utiliser sa peau ? Ou alors, définiriez-vous plutôt une règle selon laquelle aucun animal ne pourrait être blessé au profit d’un humain ? (Considérez Genèse 3.21.)
 
3.     Lisez Genèse 2.15. Les humains ont-ils une obligation d’être une bénédiction pour la terre ?
 
a.      Sentez-vous une obligation, en tant que dominateur/trice, de faire ce qui est bon ?
 
b.      Selon vous, que faisaient les humains pour « cultiver » le jardin ?
 
i.       En quoi est-ce différent, si ça l’est, du fait de « garder » le jardin dans lequel ils vivaient ?
 
4.     Lisez Genèse 2.16-17. Commençons avec la proposition selon laquelle Dieu a une obligation de prendre soin des humains, tout comme les humains ont une obligation de prendre soin des animaux et de la terre. Pourquoi Dieu permettrait-il un arbre aussi dangereux – qui porte du fruit empoisonné – d’exister dans le jardin ?
 
a.      Imaginez l’approche simpliste : votons pour déterminer s’il faut permettre à un arbre du jardin de porter du fruit empoisonné. (Ce qui est bien n’est pas toujours ce qui semble évident au premier abord. La question est compliquée.)
 
II.  La complication du péché
 
1.     Lisez Genèse 3.1-5. Que suggère le serpent sur Dieu ? (Il suggère que Dieu ne dit pas la vérité parce qu’il veut que les humains n’aient pas accès à une information importante.)
 
a.      Notez que le serpent offre la possibilité d’être « comme des dieux ». Qu’aurait dû répondre Ève à cela ? (Elle était déjà comme Dieu. Elle dominait.)
 
2.     Lisez Genèse 3.6. Il y avait tellement d’autres fruits à leur disposition, pourquoi avait-elle besoin d’un « bon » fruit de plus à l’apparence plaisante ? (Je pense que ce commentaire est en relation avec sa fausse déclaration (Genèse 3.3) selon laquelle il était interdit de toucher le fruit. La motivation réelle était de gagner en « discernement ».)
 
a.      Quand Ève a touché le fruit et n’est pas morte, quel effet cela a-t-il eu sur sa décision d’en manger ? (Cela l’a encouragée à le manger. Je crois que c’est pour cela que Deutéronome 4.2 nous dit de ne pas dire aux gens que quelque chose est péché quand ça ne l’est pas. C’est comme dire à quelqu’un que quelque chose n’est pas péché, alors que ça l’est. Quand j’étais jeune, on m’a dit que je ne devais pas entrer dans un cinéma parce que mon ange ne pouvait pas y entrer. Ce qu’on aurait dû m’apprendre était plutôt de faire attention aux choses dont j’accepte l’influence.)
 
3.     Lisez Genèse 3.14. Sur quelle base notre Dieu a-t-il maudit le serpent ?
 
a.      Cela rentre-t-il dans le cadre de « garder les animaux » ?
 
4.     Lisez Genèse 3.16. Rappelez-vous que l’une des responsabilités du mini-créateur était de créer d’autres humains. Quel est le point de vue de Dieu dans ce changement, dans les circonstances de la naissance d’enfants ?
 
a.      Tant Adam qu’Ève ont péché. Pourquoi le rôle principal dans la prise de décision a-t-il été donné à Adam ? (Si vous passez en revue le « compte-rendu après action » à Dieu dans Genèse 3.12-13, vous verrez qu’Ève a dit que le serpent l’a trompée, et Adam dit qu’Ève lui a donné le fruit. Ce compte-rendu met moins le blâme sur Adam.)
 
5.     Lisez Genèse 3.17-19. Comment la domination humaine sur la terre a-t-elle changé ? (La nourriture n’est plus un don et un plaisir. C’est désormais avec peine que la nourriture est cultivée.)
 
a.      Considérez cela d’un point de vue de la « responsabilité humaine pour la terre ». Auparavant, les plantes étaient entièrement sous le contrôle des humains. Ces derniers semblent avoir eu un rôle de supervision basé sur les textes que nous avons étudiés précédemment. Désormais, les plantes ne sont pas coopératives. Elles résistent. Obtenir de la nourriture est à la fois pénible et donne de la sueur. Maintenant que les plantes sont des sujets rebelles, cela change-t-il la nature de nos obligations de « garder » le jardin ?
 
i.       Qui est responsable de ce changement ?
 
b.      Considérez cela du point de vue de la domination. Tout est devenu difficile. Selon vous, pourquoi Dieu a-t-il fait cela ? Était-ce quelque chose qui était « automatique » dès l’introduction du péché ? Ou alors une punition pour tous ? Ou encore simplement un partage de la peine que nous avons créée, parce que maintenant Dieu doit faire face à beaucoup plus de problèmes avec la terre ?
 
III.  Ensemble dans cela
 
1.     Lisez Proverbes 22.2 et Proverbes 14.31. Quel principe trouvez-vous sur la base de ces deux textes ? (Dieu est notre Créateur, que nous soyons riches ou pauvres. Cela signifie que nous avons une obligation envers les autres humains.)
 
2.     Examinons Proverbes 14.31 plus en profondeur. Premièrement, il nous est ordonné de ne pas « opprimer » le faible. Revenons à notre introduction. Si le fils prodigue était dans votre quartier, et qu’il avait faim en nourrissant les cochons, l’opprimeriez-vous en le laissant seul ? (Son oppression venait de ses propres décisions. Tant que je n’aggrave pas sa situation, il est difficile de voir comment je l’opprime.)
 
a.      Examinons la deuxième moitié de Proverbes 14.31. On nous dit aussi que si nous sommes bons envers les nécessiteux, nous « honorons » Dieu. Est-il facultatif d’honorer Dieu ?
 
b.      Est-ce que le fait d’être gentils exige un certain jugement de notre part ? Par exemple, si nous nourrissons le fils prodigue affamé pour qu’il ne soit jamais condamné à retourner chez son père, sommes-nous « gentils » avec lui ?
 
i.       Que suggère votre réponse au sujet de la nécessité de connaître les personnes que vous envisagez d’aider ?
 
3.     Cher(ère) ami(e), je pense que nous pouvons commencer à voir que notre obligation envers la terre et envers les autres n’est pas une simple question de slogans ou de pensée simpliste. Nous devons demander à l’Esprit saint de nous aider à comprendre la volonté de Dieu quand il s’agit de faire preuve de miséricorde. Voulez-vous le faire dès maintenant ?
 
IV.    La semaine prochaine : Projet pour un monde meilleur.