Nouveau Testament

Étude 08 – La mission de Jésus (Luc 15 & 16)

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Copyright © 2015, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Au cours d’une discussion sur la sensibilisation, quelqu’un m’a dit que dans son église ils prêchaient « l’évangile pur ». J’ai compris par là qu’ils prêchent des enseignements sans fioritures et les étrangers devraient être attirés par un message honnête. « Cela marche-t-il pour vous ? » ai-je demandé. Il a baissé la tête et a avoué qu’il n’y avait eu qu’un seul nouveau membre au cours des dix dernières années. Luc nous montre la stratégie incroyable de Jésus pour les étrangers. Débutons notre étude et apprenons-en davantage !
 
I.  Les choses perdues
 
1.     Lisez Luc 15.1-4. Si Jésus vous posait la question, comment y répondriez-vous ? (Je ne suis pas berger, mais si les quatre-vingt-dix-neuf autres étaient dans « le désert », je la laisserais partir pour protéger les autres.)
 
a.      Pourquoi ma réponse est-elle fausse ? (Jésus pose la question comme si la réponse était évidente. Ainsi, sa réponse devait être la réponse automatique pour ses auditeurs.)
 
2.     Lisez Luc 15.5-7. Je n’essaye pas d’être contradictoire, mais si votre animal domestique s’arrangeait pour que vous le cherchiez partout, comment réagiriez-vous ? (Je serais content de le retrouver, mais je serais agacé d’avoir à lui courir après.)
 
a.      Comparer ma réaction (et la vôtre ?) à la réaction de Dieu. Que cela nous enseigne-t-il sur Jésus ? (Il aime nous courir après. Il se complaît quand nous nous repentons et que nous nous tourons vers lui. Nous sommes aimés.)
 
3.     Lisez Luc 15.8. Rappelez-vous que j’étais agacé avec le mouton perdu. En quoi cette histoire est-elle différente ? (La pièce n’a pas de responsabilité dans sa perte. Je suis responsable de la perte de mon argent.)
 
4.     Lisez Luc 15.9-10. Pourquoi ne pas raconter seulement l’histoire du mouton ? Un stupide mouton s’enfuit. Cela me semble être une bonne comparaison quand je m’éloigne de Dieu. Pourquoi ajouter l’histoire de la pièce ? (La raison la plus évidente est que Dieu veut que nous sachions que le problème d’être « perdu » l’implique. Je pense que notre histoire suivante montre clairement ce point.)
 
5.     Dans les histoires du mouton et de la pièce, quelles attitudes de Dieu ressortent ? (Il revendique un droit de propriété sur nous. Il se focalise sur la personne perdue. Il travaille dur pour la retrouver. Il se réjouit lorsqu’il retrouve la personne perdue. Vous, le « pécheur », êtes important(e) pour Dieu et pour les anges.)
 
II.  Le fils perdu et retrouvé
 
1.     Lisez Luc 15.11-12. Y a-t-il quoi que ce soit de juste dans cette requête ?
 
a.      Quelque chose est-il injuste ? (Normalement, un fils reçoit son héritage à la mort du père. Avant cela, le fils aide le père. Du fait qu’il s’agit du fils cadet, il devait recevoir la moitié de l’héritage du fils aîné. Le père a perdu un tiers de sa fortune, ainsi que l’aide du fils dans son travail.)
 
2.     Lisez Luc 15.13. Selon vous, le père a-t-il eu une bonne idée des intentions de son fils pour l’avenir ?
 
a.      Si tel est le cas, pourquoi le père a-t-il agréé ?
 
b.      Diriez-vous à votre fils : « Non. C’est une mauvaise idée, cela se terminera mal », et ensuite espérer que quand vous mourrez, le fils soit devenu plus mature ?
 
3.     Lisez Luc 15.14-17. Tout l’argent est dilapidé. Y a-t-il quoi que ce soit de positif qui ressort de tout cela ? (Il a retrouvé ses esprits. C’était une coûteuse leçon de vie.)
 
a.      J’entends des parents qui s’engagent dans des efforts héroïques pour réfréner un mauvais comportement de leurs enfants. Que nous suggère cette histoire à ce sujet ?
 
b.      Réfléchissez à l’approche bancale dans tous ces cas. Dieu ne semble pas mettre beaucoup d’efforts à empêcher que le mouton/la pièce/le fils ne se perde. Mais il fait des sérieux efforts pour retrouver ce qui est perdu. Pourquoi ?
 
4.     Lisez Luc 15.18-19. Le désir du fils est d’être comme un « employé ». Auparavant, il n’était pas satisfait d’être un fils. Dans quelle mesure son attitude a-t-elle changée ?
 
a.      Son attitude aurait-elle changé si le père avait refusé de le laisser partir ? (Cela montre la différence entre un changement s’opérant depuis l’intérieur, par opposition à un changement provenant de l’extérieur.)
 
5.     Lisez Luc 15.20-24. Quelle est l’opinion du fils sur son propre statut ? (« Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. »)
 
a.      Quelle est l’opinion du père sur le statut du fils ? (« Mon fils […] a repris vie. »)
 
b.      Qu’a gagné le père ? (Il avait un fils qui ne voulait pas être un fils. Il ne voulait que l’argent. Il a désormais un fils qui veut être avec lui.)
 
i.       Ou alors, suis-je trop gentil avec le fils ? Est-il revenu uniquement pour la nourriture ? (Il est revenu pour la nourriture, mais l’amour incroyable du père a sans aucun doute changé son cœur.)
 
(1)   Chers parents, considérez ce qui est arrivé ici si vous avez un enfant perdu qui veut revenir à la maison pour de la nourriture (et du travail).
 
6.     Lisez Luc 15.25-28. S’agit-il de la façon dont vous réagiriez si vous étiez le fils aîné ? (Je m’inquièterais que le jeune fils menace mon héritage parce qu’il a fait des mauvais choix.)
 
7.     Lisez Luc 15.29-30. Le frère aîné est-il un vrai fils ? (Il voit son service pour le père comme de « l’esclavage » sans opportunité de faire la fête.)
 
8.     Chers parents, mettez-vous à la place de ce père. Le fils cadet veut juste votre argent. Le fils aîné pense qu’il est un esclave à votre service. Quelle sorte d’enfants avez-vous ?
 
9.     Lisez à nouveau Luc 15.28 et lisez Luc 15.31-32. Le père court-il après le fils aîné ? (Oui ! Il « le supplie », et il dit au fils aîné qu’il possède « tout ».)
 
10.     Avez-vous déjà pensé que ce serait bien de venir à Dieu juste avant de mourir, afin de pouvoir faire ce que vous voulez et quand même aller au ciel ?
 
a.      Si tel est le cas, quel est le problème ? (Un des problèmes est que vous manquez « Dieu avec vous » - Luc 15.31. Vous passez à côté des richesses de Dieu maintenant. Ce que vous voyez comme de « l’esclavage » est en réalité la possession des bénédictions de Dieu.)
 
11.     Quel est le personnage le plus sympathique ici ? (Le père ! Ses fils le traitent mal. Il les traite merveilleusement bien. Le veau sacrifié pour le fils cadet appartenait au père, non au fils aîné. Le père a renoncé à ses droits pour laisser son fils avoir des « droits ».)
 
III.  L’intendant injuste
 
1.     Lisez Luc 16.1-2. Quel est le problème ? (L’intendant « dilapide » l’argent de son employeur.)
 
2.     Lisez Luc 16.3-7. Quel est le problème de l’intendant ? (L’intendant aura du mal à gagner sa vie parce qu’il n’est pas en forme et il est orgueilleux.)
 
a.      Quelle est la solution au problème ? (Tromper son employeur ! Il va tirer profit sur le dos de son employeur.)
 
b.      Je suis un avocat. Aimeriez-vous que votre avocat vous fasse cela – vous tromper pour en tirer profit ? (Cela entraîne pour un avocat une radiation du barreau et la prison.)
 
3.     Lisez Luc 16.8. Féliciteriez-vous votre avocat (ou votre employé(e)) d’avoir agi ainsi envers vous ?
 
4.     Lisez Luc 16.9 (version à la Colombe). Qui parle ici ? (Jésus !)
 
a.      Avez-vous déjà entendu des responsables religieux dire : « Nous n’utilisons pas les méthodes du monde pour attirer de nouveaux membres dans l’église ! » Que pensez-vous de ce point de vue ? (C’est complètement en désaccord avec cette parabole et avec le commentaire de Jésus !)
 
5.     Revenons un instant en arrière. Nous avons lu quatre paraboles : le mouton perdu, la pièce perdue, le fils perdu et l’intendant injuste. Qu’essaye Jésus de nous enseigner ? (Il veut réclamer les personnes perdues parce qu’il les aime, et il veut que nous fassions les efforts les plus sophistiqués, rusés et diligents pour retrouver ceux qui sont perdus.)
 
6.     Lisez Luc 16.10-12 (version à la Colombe). Jésus nous enseigne-t-il à être malhonnêtes ? (Non.) Que nous enseigne-t-il ? (Nous avons des « richesses injustes » et il s’attend à ce que nous les utilisions pour faire avancer le royaume de Dieu.)
 
a.      Que sont les « richesses injustes » ? Étudiez Luc 16.9 (version à la Colombe) attentivement. Qu’est-ce que le monde valorise ? L’intelligence, la beauté, le talent et l’argent. Si nous sommes investis de l’un de ces attributs, nous avons l’obligation de l’utiliser de façon « avisée » (Luc 16.8) pour aider à retrouver ceux qui sont perdus. Si nous ne le faisons pas, il ne nous sera pas confié des « richesses véritables » (Luc 16.11, version à la Colombe). Voilà une idée qui fait réfléchir.)
 
7.     Cher(ère) ami(e), dans quelle mesure votre église est-elle habile pour retrouver les personnes perdues ? Voulez-vous vous engager à utiliser votre meilleure stratégie et vos meilleurs talents pour rechercher les personnes perdues ?
 
IV.    La semaine prochaine : Jésus, le maître.