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Ancien Testament

Étude 14 – Quelques leçons du livre de Job (Job 1 & 42, 1 Jean 2, Jean 8, Hébreux 4)

Copyright © 2016, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Nous arrivons à notre dernière étude du livre de Job. J’espère que vous avez aimé explorer ce que Dieu nous enseigne à travers l’histoire de Job. Cette histoire contient plusieurs principes importants. Dans cette dernière étude, prenons un peu de recul et réfléchissons à quelques questions relatives à l’image globale présentée par Dieu. Quelques-unes des questions les plus importantes concernent notre place dans ce monde et notre relation avec Dieu. Ouvrons la Bible et débutons sans plus attendre notre étude !
 
I.  Quelle importance avez-vous ?
 
1.     Lisez Job 1.8. Vous êtes-vous déjà demandé si Dieu vous prêtait attention ? Vous connaît-il ? L’univers est si grand ! (Lisez Job 42.7. Non seulement Dieu connaît Job, mais il suit la discussion entre Job et ses quatre amis. Dieu prête attention à nous. Voir également Matthieu 10.29-31.)
 
2.     Lisez Job 1.9-12. Supposez que Dieu ait cherché votre conseil avant d’avoir donné sa réponse à Satan. Supposez également que vous compreniez que Job souffrira finalement si vous recommandez de permettre à Satan de l’attaquer. Quelle recommandation feriez-vous à Dieu ?
 
a.      Supposez que vous conseilliez à Dieu de laisser Satan attaquer Job. Cela convaincra-t-il Satan qu’il a tort au sujet de Dieu ou de Job ? Cela amènera-t-il Satan à se repentir ?
 
i.       Votre recommandation correspondrait-elle au meilleur intérêt de Job ?
 
b.      Si votre recommandation se base sur ce qui est le mieux pour Job, permettriez-vous à Satan de l’attaquer ? (Bien sûr que non.)
 
3.     Ce que nous venons de discuter crée un conflit concernant l’importance individuelle de vous et moi. D’un côté Dieu prête une grande attention, une attention personnelle, au bien-être de chacun et de chacune d’entre nous. D’un autre côté Dieu ne prend pas toujours des décisions en se basant sur notre plus grand intérêt personnel. Si vous être d’accord, comment expliquez-vous ce conflit apparent ? (Imaginez que vous soyez un soldat d’infanterie en guerre. Serait-il logique de penser que chaque décision est prise selon votre plus grand intérêt personnel ?)
 
4.     Lisez 1 Jean 2.1-2. Quand ce texte dit que Jésus « est lui-même l’expiation pour nos péchés », qui bénéficie du sacrifice de Jésus ? (Nous.)
 
a.      Le plan du salut correspond-il au meilleur intérêt pour Jésus ? Quand Dieu a décidé de mourir d’une mort horrible à notre place, ne pensait-il qu’à lui-même ?
 
b.      Quel est l’enseignement du type « image globale » pour nous ? (Job soutenait que sa souffrance était injuste parce qu’il n’avait rien fait qui la mérite. Cependant, Dieu lui-même a souffert pour nos péchés sans qu’il le mérite. Tant Job que Jésus ont souffert pour faire avancer le bien dans le grand conflit entre le bien et le mal. Ainsi, nous devons en conclure que notre souffrance pour faire avancer la cause de Dieu n’est pas une « injustice » selon le système de justice de Dieu, ni ne diminue notre importance ou ne montre que Dieu ne se soucie pas personnellement de nous.)
 
II.  Notre choix
 
1.     Lisez à nouveau Job 1.9-11 et Job 1.18-19. De qui vient l’idée de tuer les enfants de Job ? (C’était l’idée de Satan.)
 
a.      Pour quelles raisons Satan attaque-t-il Job ? (Pour prouver quelque chose sur les défauts dans le caractère de Job. Pour prouver quelque chose sur le point de vue de Job sur Dieu. Pour prouver quelque chose sur Dieu.)
 
2.     Lisez Luc 8.32-33. Pourquoi ces démons noient-ils ces cochons ? (Apparemment juste pour le plaisir.)
 
3.     Lisez Job 2.3 et Job 42.12-13. Quel est le désir de Dieu pour Job ? (Que Job prospère. Dieu était contrarié que Satan demande la permission de faire du mal à Job.)
 
4.     Prenez un peu de distance et comparez l’attitude de Satan à celle de Dieu dans leurs relations avec les humains (et avec les animaux). Qui décidez-vous de suivre ? Pour quelle raison quelqu’un voudrait-il choisir de suivre Satan et d’être soumis à sa volonté ?
 
5.     Lisez 2 Corinthiens 4.18. Si vous avez répondu aux deux questions précédentes en disant : « Je choisis de suivre Dieu », comment ce texte de la deuxième épître aux Corinthiens oriente-t-il notre choix ? Comment s’applique-t-il quotidiennement, d’une façon concrète ? (Il signifie que nous devons ajuster nos décisions en fonction du contexte plus large du conflit entre le bien et le mal. Nous devons considérer le conflit « invisible » entre Dieu et Satan.)
 
a.      Tant de Chrétiens voient l’obéissance à Dieu comme se limitant à des lois, plutôt que comme une implication concrète dans le combat invisible entre le bien et le mal. Dans quelle mesure est-il important de « regarder […] à ce qui ne se voit pas » ? Dans quelle mesure est-il important de garder cette bataille à l’esprit, ainsi que le rôle que nous y jouons ?
 
III.  La grâce dans le jugement
 
1.     Le choix sera-t-il toujours clair ? N’y aura-t-il qu’un seul choix correct en livrant bataille contre le mal ?
 
2.     Lisez Jean 8.1-7. Attendez une minute ! Seuls les pécheurs devrait-il être habilités à rendre un jugement sur le péché ?
 
a.      Lisez Lévitique 24.15-18 et Deutéronome 22.23-24. Ces textes disent-ils quoi que ce soit concernant une absence de péché chez la personne qui lance la pierre ?
 
i.       Comment fonctionnerait le gouvernement si le meurtre ne pouvait être puni que par des personnes sans péché ?
 
b.      Réfléchissez à nouveau à ce que nous avons discuté à plusieurs reprises dans notre étude du livre de Job. Est-ce que tant Job que ses amis avançaient des arguments corrects ? (Oui. Les amis avaient raison au sujet de la relation normale entre le comportement et la souffrance (Deutéronome 28), et Job avait raison au sujet du fait qu’il avait été fidèle à Dieu.)
 
i.       Que nous enseigne la situation de Job sur le fait de juger les autres ? Que nous enseigne la réaction de Jésus devant la femme prise en flagrant délit d’adultère ? (Les amis de Job ne lui ont pas témoigné de grâce – spécialement parce qu’ils n’avaient pas compris correctement la situation. La réaction de Jésus renforce l’idée de faire preuve de grâce envers ceux qui sont dans les difficultés.)
 
3.     Qu’en est-il si, en choisissant entre ce qui promeut le bien et ce qui promeut le mal, le choix est discutable ? Avons-nous une obligation de « grâce » en discutant avec d’autres membres d’église ? Qu’en est-il si la discussion implique des questions politiques ? (Cette semaine j’ai visionné un documentaire sur le fait d’être minimaliste. Une personne disait qu’elle possédait en tout et pour tout 53 choses, et elle les posait sur un lit. Une femme vivait dans une micro-maison qui faisait environ 14 mètres carré. Ils disaient que le fait de vivre une vie minimaliste les rendait plus heureux, et que c’était bien pour l’environnement. Imaginez la perte d’emplois si tout le monde était un ou une minimaliste. Ainsi, une bonne chose, aider l’environnement, entre en conflit avec une autre bonne chose, donner des emplois à ceux qui cherchent à nourrir leur famille. Parfois la « bonne chose » est débattue parmi des Chrétiens raisonnables et nous devons témoigner mutuellement de la grâce.)
 
IV.  L’espérance du repos éternel
 
1.     Lisez Hébreux 4.8-11. S’agit-il d’une référence au repos hebdomadaire du sabbat ? (Lisez Hébreux 4.1-3. Cela nous montre qu’Hébreux utilise le manquement du peuple d’Israël d’entrer dans la terre promise la première fois pour illustrer le besoin des Chrétiens de faire confiance à Dieu et d’entrer dans le « repos » du ciel.)
 
2.     Quand nous discutions précédemment du système de justice de Dieu qui accepte que nous puissions souffrir pour le bénéfice des autres, certains d’entre vous ont peut-être pu avoir des doutes. Pourquoi le fait d’être soumis à un traitement différent et pire peut être considéré comme de la justice ? Lisez Hébreux 4.14-16. Quel est le résultat de la souffrance de Jésus pour nous ? (Grâce à la miséricorde de Dieu et grâce à ce que Jésus a fait à notre place, nous pouvons entrer dans la joie du ciel.)
 
a.      Que cela ajoute-t-il à notre évaluation du système de justice de Dieu ? (Notre souffrance n’est pas pour toujours. N’importe quelle « injustice » est largement compensée par notre vie éternelle dans le ciel et sur la nouvelle terre.)
 
3.     Lisez Job 42.12-13 et Job 42.16-17. Comment le plan de justice de Dieu est-il annoncé dans l’histoire de Job ? (Dieu fait chaque chose plus que bien. Il bénit la seconde moitié de la vie de Job bien plus que la première. Dieu a en tête une plus grande bénédiction pour vous !)
 
4.     Cher(ère) ami(e), je l’ai déjà écrit précédemment, mais je l’écris une dernière fois dans cette série d’études : voulez-vous faire confiance à Dieu ? Voulez-vous avoir confiance que, même si vous souffrez pour le bien des autres, Dieu compensera votre souffrance par des bénédictions futures ? Choisissez Celui qui veut vous bénir et vous faire prospérer, et non celui qui veut le mal pour vous.
 
V.    La semaine prochaine : Nous débuterons une nouvelle série d’études sur le thème « Le Saint-Esprit et la spiritualité ».