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Nouveau Testament

Étude 12 – Prière, guérison et restauration (Jacques 5.13-20)

Copyright © 2014, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Avez-vous déjà entendu des gens affirmer qu’ils adoraient tout seul ? Ils sont fatigués de « l’église » et communient en solitaire parce que la solitude ne leur dit rien de désagréable. Bien qu’il soit important d’avoir des moments privés avec Dieu, dans notre étude de cette semaine Jacques relève le bienfait des rencontres avec d’autres Chrétiens. Débutons notre étude de la Bible et apprenons-en davantage !
 
I.  La communion avec Dieu
 
1.     Lisez Jacques 5.13. Cela décrit beaucoup d’entre nous. Il y a des chances que nous ayons des problèmes ou que nous soyons heureux. Comment devrions-nous répondre à ces expériences très différentes ? (En nous tournant vers Dieu. Soit nous devons prier pour de l’aide, soit nous devons louer Dieu en chantant.)
 
a.      Quelle est votre réaction normale quand vous avez des problèmes ? (Auparavant, j’aurais immédiatement fait ce que je pouvais pour résoudre le problème. Aujourd’hui, j’ai appris que ma réaction première doit être de me tourner vers Dieu.)
 
b.      Vous mettez-vous en colère quand surviennent les problèmes ? (La nature humaine pousse à blâmer les autres et à se mettre en colère à cause de ce qu’ils nous ont fait. Si, par la puissance de l’Esprit saint, nous nous tournons premièrement vers Dieu, il nous permettra d’éviter de dire ou de faire ce qui est mal sous la colère. Cela évite que le problème n’empire.)
 
2.     Quelle sorte d’attitude est reflétée dans le conseil que Jacques nous donne de prier ou de louer Dieu ? (Dieu prend en charge notre vie. Il est la source de toute bénédiction. Nous nous tournons vers lui pour obtenir de l’aide et nous le remercions par la louange.)
 
II.  La communion avec les croyants
 
1.     Lisez Jacques 5.14-15 (version à la Colombe). La maladie est un problème d’un type particulier. Pourquoi ne pas prier tout seul – comme Jacques le mentionne dans le verset 13 ? Pourquoi impliquer les anciens dans cela ? (Dieu n’a pas besoin des anciens pour le convaincre de guérir, mais c’est l’idée de communier avec d’autres croyants qui est introduite ici.)
 
a.      Il m’est arrivé de faire partie d’un groupe d’anciens qui ont prié et oint une personne malade. En Amérique, les fabricants de médicaments révèlent les problèmes que leurs médicaments peuvent générer en même temps qu’ils annoncent comment leur médicament peut guérir. Mon épouse avait l’habitude de me dire que je devrais avertir que lorsque j’ai fait partie du groupe d’anciens qui prient et donnent l’onction, personne ne s’est porté mieux après. Ma femme rigolait, mais jusqu’à récemment c’était vrai. Jacques fait-il de fausses promesses de guérison ?
 
i.       Était-ce moi le problème ? Quand Jacques écrit : « la prière de la foi », écrit-il au sujet de la foi des anciens ? Si ce n’est pas le cas, la foi de qui est-il question, de la personne malade ?
 
2.     Lisez Marc 2.1-5. De la foi de qui parle Jésus ? (Ce n’est pas clair. Jésus semble parler de la foi de tous ceux d’entre eux.)
 
3.     Lisez Matthieu 18.19. Qu’en serait-il si la personne malade avait la foi et qu’un seul ancien était droit, cela constituerait-il une foi suffisante pour guérir ? (Notez que Jésus ne mentionne pas le degré de foi ou de droiture requis, il mentionne juste le nombre de croyants qui sont en accord. Deux suffisent.)
 
4.     Lisez à nouveau Jacques 5.15 (version à la Colombe). Jacques donne-t-il un temps pour relever et pour guérir ? (Non. Je suis sûr que tous ceux qui participaient aux services d’onction auxquels j’ai pris part étaient pécheurs – depuis la personne malade jusqu’à tous les anciens. Jacques ne dit pas que nous devons être sans péché, il dit que nous devons avoir la foi. De plus, il ne donne pas un temps pour guérir. Je crois que Dieu relèvera pour la vie éternelle tous ceux qui se sont endormis dans la confiance en lui.)
 
5.     La dernière fois que j’ai pris part à un groupe d’anciens pour prier pour un malade, celui-ci a été guéri. Dieu fait des miracles dans ma vie et dans la vie de ceux pour lesquels je prie, et je crois que cela a un rapport avec la volonté souveraine de Dieu, plutôt qu’avec ma relative droiture. Qu’en pensez-vous ?
 
III.  La guérison, la foi et le péché
 
1.     Lisez à nouveau la dernière partie de Jacques 5.15 (version à la Colombe) et Marc 2.5. Jésus dit au paralytique que ses péchés sont pardonnés. Jacques dit, presque comme une réflexion après-coup, que les péchés peuvent être pardonnés. Quel est le lien entre la guérison et le péché ?
 
2.     Lisez Jean 9.1-3. Pourquoi les disciples questionnent-ils au sujet du péché et de la cécité ? (La compréhension de l’époque était que le péché était la cause des maladies. Je pense qu’il y a encore beaucoup de vérité à leur compréhension.)
 
a.      Selon Jésus, quelle est la raison de la cécité ? (La gloire de Dieu. Ce n’était pas une question de péché.)
 
b.      Quand le péché est confessé et pardonné, Dieu est-il glorifié ? (Oui ! Les déclarations de Jacques et de Jésus sur la maladie et le péché ont au moins deux explications. Premièrement, la compréhension du peuple de l’époque. Mais, plus important, Dieu veut nous guérir du péché. Son but ultime pour nous est une vie libre de péché et de maladie – et ce but sera réalisé au ciel.)
 
3.     Je reviens tout juste de quelques jours à Disney World, où les gens obèses abondent et se déplacent dans des voitures électriques. Effectivement, la plupart des gens qui nous entouraient étaient également obèses. (En parlant d’obésité, j’ai réussi à perdre 2 kg pendant ces vacances !) En même temps, je n’ai vu fumer presque personne. Il semble que le risque sanitaire du tabac s’est transformé en risque sanitaire d’obésité. Voici la question difficile : le péché peut-il interférer avec la guérison ?
 
a.      Si vous êtes peut-être récitent(e) à prier pour la guérison d’un fumeur, qu’en est-il pour une personne obèse ?
 
b.      Certaines personnes ne sont-elles pas naturellement prédisposées à l’obésité ? Cela importe-t-il ?
 
c.      J’ai beaucoup lu sur le cerveau, et je suis convaincu que l’exercice est un « traitement » universel contre les maladies de tous types, y compris les problèmes mentaux. Le manque d’exercice est-il un péché qui nous empêche d’être guéris ?
 
d.      Ai-je insulté pratiquement tout le monde ? Ce que je veux dire, c’est que nous regardons les fumeurs avec le cancer des poumons, les homosexuels avec le SIDA, et nous ressentons moins de compassions pour eux à cause de leurs actes.
 
IV.  La confession du péché
 
1.     Lisez à nouveau Jacques 5.15 (version à la Colombe). Quand est le temps du pardon ? (Après que la personne a été guérie. Cela suggère que la guérison est à la disposition de tous.)
 
2.     Lisez Jacques 5.16. Attendez une minute ! Après notre discussion sur le péché, Jacques dit-il que nous devons confesser nos péchés pour être guéris ? Ou alors, la prière l’un pour l’autre est-elle le seul facteur relatif à la guérison ?
 
3.     Lisez à nouveau Jacques 5.16. Que pensez-vous du fait de confesser les péchés à des Chrétiens de son entourage ?
 
4.     Lisez Psaumes 51.6, Psaumes 32.5 et 1 Jean 1.9. Selon ces textes, à qui devrions-nous confesser nos péchés ? (Nous péchons contre Dieu, et c’est Dieu qui a le pouvoir de pardonner les péchés. De ce fait, cela a du sens de confesser nos péchés à Dieu.)
 
5.     Alors que vous réfléchissez à cette question, existe-t-il différents types de confession ? (Je le pense. Premièrement, il y a la confession et le pardon des péchés, qui est quelque chose entre vous et Dieu. Deuxièmement, Matthieu 18.15, Luc 17.4 et Lévitique 5.20-24 suggèrent tous qu’il y a des péchés que nous devons « résoudre » avec les autres. Troisièmement, je pense que Jacques parle d’un esprit général avec lequel nous avançons avec d’autres Chrétiens sur le chemin de la justification. Nous prions les uns pour les autres, nous discutons les péchés les uns avec les autres, nous discutons les problèmes spirituels les uns avec les autres.)
 
V.  La puissance de la prière
 
1.     Lisez Jacques 5.17-18 et lisez à nouveau la dernière partie de Jacques 5.16. Nous avons discuté du péché, mais je pense que l’enseignement de Jacques porte sur la prière. Pourquoi Jacques mentionne-t-il Élie comme exemple ? (Il dit qu’il « était un être humain, de la même nature que nous ». Chacun et chacune d’entre nous a le potentiel pour des prières puissantes et efficaces.)
 
a.      Lisez 1 Rois 19.3-4. Dans notre réflexion jusqu’à présent, j’ai mis en équation des problèmes de santé avec le péché. Jésus suggère dans Matthieu 15.16-18 que cette équation est fausse. D’un autre côté, le fait de ne pas faire confiance à Dieu est un péché (Apocalypse 21.8). Quand Jacques cite Élie, que veut-il dire ? (La foi et le sérieux dans la prière sont les éléments-clés de la guérison, et non l’absence de péché.)
 
2.     Lisez Jacques 5.19-20. Cela semble être comme l’ultime revendication des « œuvres » - si nous re-convertissons des personnes qui se sont éloignées de la vérité, beaucoup de péchés seront pardonnés. En tenant compte du contexte, quelle est la compréhension correcte de cela ? Ce chapitre parle de la communion, de savoir si votre attitude est de défendre et de sauver les membres d’église qui, bien plus que votre tour de taille, sont ce qui est important aux yeux de Dieu.)
 
3.     Cher(ère) ami(e), participez-vous régulièrement à des rencontres avec des Chrétiens ? Si tel n’est pas le cas, vous passez à côté d’un aspect essentiel du fait d’être chrétien. Pourquoi ne pas vous repentir de cela et rejoindre un groupe qui recherche la foi et l’obéissance concrète ?
 
VI.    La semaine prochaine : L’Évangile éternel.